Jens Wallays : « J'avais un plan »

Jens Wallays (Belgique) a remporté ce mercredi la 3e manche de la Coupe des Nations, la Côte Picarde. Le coureur de l'équipe EFC-Omega Pharma-Quick Step a su piéger dans le final ses huit compagnons d'échappée. Il a livré à l'arrivée sa réaction à www.directvelo.com.
 
DirectVélo : Comment as-tu vécu cette Côte Picarde ?
Jens Wallays : Derrière l'échappée de cinq coureurs, c'était calme dans le peloton. Quand on a vu qu'il y avait du vent, nous avons essayé de faire une bordure avec les Allemands et les Néerlandais. Mais nous savions que la course allait se jouer sur le circuit final car il était assez difficile. Alors nous n'avons pas souhaité mettre trop d'énergie à batailler dans les bordures. Il y avait une partie de l'équipe qui se sentait très bien, comme Tiesj Benoot, Daan Myngheer et moi. Bert Van Lerberghe et Dieter Bouvry n'étaient pas à leur meilleur niveau, sans doute suite à la chute subie samedi dernier sur le Tour des Flandres Espoirs.
 
Quand es-tu sorti du peloton ?
Dans le dernier tour, à environ douze kilomètres de l'arrivée, je suis sorti avec deux coureurs. A ce moment-là, j'ai senti qu'il y avait un bon coup à jouer. C'était sérieux. Dans la seconde bosse du circuit, à environ neuf kilomètres de la ligne, d'autres coureurs sont rentrés sur nous. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à neuf en tête. Il fallait aller le plus loin possible.
 
« IL FALLAIT PIEGER MES ADVERSAIRES »
 
Pourquoi n'as-tu pas attendu le sprint ?
J'avais un plan en tête. Je savais que je n'étais pas le plus rapide du groupe. Il fallait donc que je fasse le maximum pour piéger mes adversaires. A deux kilomètres, j'ai tenté une première fois. J'ai été repris par le Russe. Je me suis alors dit qu'il était costaud. J'avais en effet l'impression d'être parti vraiment fort. C'est donc lui que je craignais le plus. J'en ai remis une deuxième au moment où le reste du groupe allait revenir.
 
Comment vois-tu la suite de ta saison ?
Pour le moment, je suis surtout satisfait de ma victoire aujourd'hui. Je fais les choses dans l'ordre, pas à pas sans trop penser au futur. Chaque course est une étape. Je suis un coureur qui travaille par période de forme. Je me sentais bien ces dernières semaines. C'est la cerise sur la gâteau de m'imposer sur cette Côte Picarde. 

Crédit Photo : Jean-Charles Dancerelle - www.directvelo.com
 

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