Tour de Wallonie - Et. 2 : Les réactions

Giacomo Nizzolo (Trek Factory) a remporté aujourd'hui la deuxième étape du Tour de Wallonie (2.HC) disputée entre Péronnes-Lez-Antoing et Perwez sur 193,1 kilomètres. Il devance à l'arrivée Gianni Meersman (Omega Pharma-Quick Step) et Silvan Dillier (BMC). Gianni Meersman - notre photo - devient quant à lui le nouveau leader de l'épreuve. Retrouvez ci-dessous les réactions des protagonistes recueillies par DirectVélo.

Giacomo Nizzolo (Trek Factory Racing)
Vainqueur de la deuxième étape
"Je suis vraiment content d'avoir remporté ce sprint. J'étais sur ce Tour de Wallonie pour enlever au moins une étape, c'est chose faite. Désormais, c'est du bonus. J'adore cette épreuve. Je coche cette période à mon calendrier saison après saison. Je me rappelle de mon succès ici qui était l'une des plus belles victoires obtenues jusqu'à présent. Pour le classement général, cela se joue toujours à quelques petites secondes et ça rend la course nerveuse. Je crois qu'on va devoir attendre le dernier jour pour connaitre le vainqueur final. Tous les détails sont importants."

Gianni Meersman (Omega Pharma-Quick.Step)
2e et nouveau leader du classement général
"Je ne suis pas vraiment déçu de terminer deuxième du sprint pour l'étape. Le maillot jaune est maintenant sur mes épaules. C'était un objectif. J'ai participé au dernier sprint intermédiaire dans ce sens. Mon équipe espère remporter le Tour de Wallonie. Avec des coureurs de la trempe de Stybar, nous avons plusieurs cartes à jouer. Aujourd'hui, tout le monde a bien bossé."

Silvan Dillier (BMC Racing Team)
3e et meilleur jeune de l'étape
"C'est la première fois que je dispute le Tour de Wallonie. Mais j'aime bien rouler en Belgique. Il y a de beaux parcours vallonnés. J'ai d'ailleurs remporté plusieurs courses ici chez les jeunes l'an dernier. Avec la présence de Sebastien Lander dans l'échappée, notre équipe n'a absolument pas dû travailler. Nous voulions faire de belles choses sur cette course malgré l'absence de Philippe Gilbert qui était notre leader."

Yauheni Hutarovich (AG2R La Mondiale)
4e
"Mes équipiers ont fourni un excellent travail. Ils m’ont permis d’être bien à l’avant du peloton. J’ai viré en quatrième ou cinquième position. J’avais décidé de prendre la roue de Jens Debusschere. Mais j’ai été un peu enfermé dans les barrières. Lorsque j’ai pu enfin sortir, il restait à peine deux cent mètres. Je termine donc quatrième sans quasiment avoir sprinté.
C’est une petite déception pour moi. J’étais venu ici pour gagner une étape et je pense que l'objectif est loupé. La vraie course débute demain. Je me mettrai alors au service de mes leaders, Mondory et Berard."

Jens Debusschere (Lotto-Belisol)
5e
"J’étais bien positionné dans la roue de Nizzolo dans le dernier virage. Malheureusement, je me suis fait enfermé. Nizzolo était sur la droite de la route et l’un de ses équipiers sur la gauche. J’ai essayé de passer mais cela n’a pas été possible. C’est dommage car j’ai fait un bon sprint et l’équipe a travaillé tout au long de la journée. De plus, je perds le maillot jaune de leader. C’est donc une double désillusion aujourd’hui. Je voulais garder cette tunique sur mes épaules."

Julien Stassen (Wallonie-Bruxelles)
Leader du classement des monts
"On est parti dès le début de la course. J'ai pris la roue de Ludwig De Winter de chez Color Code - Biowanze. J'avoue avoir été surpris par le manque de réaction du peloton. J'avais dit que je ne prendrais pas l'échappée aujourd'hui. Une fois devant, je ne pouvais pas me relever. La journée a été difficile car la chaleur venait s'ajouter à la difficulté du parcours. Avec tous ces efforts consentis durant deux jours, j'espère passer ma journée de demain tranquillement au sein du peloton."

Ludwig De Winter (Color Code-Biowanze)
Présent dans l’échappée de la journée
"Ce fut une journée éprouvante pour moi. Elle a débuté assez tôt. Nous avons eu huit kilomètres entre le départ fictif et le départ réel, ce qui nous a permis d’être bien en jambe. J’avais dit que je tenterai ma chance aujourd’hui et je suis parti dès le kilomètre zéro avec Pieter Jacobs de Topsport Vlaanderen-Baloise. Julien Stassen et le coureur BMC, Sebastian Lander, sont ensuite revenus. L’entente entre nous s’est dégradée après cent kilomètres. Jacobs et Lander étaient clairement les plus forts. Avec Julien Stassen, on s’est dit qu’il fallait au moins passer la côte de la Citadelle devant le peloton ou dans celui-ci. Nous nous sommes faits reprendre juste au sommet. Les jambes ne suivaient plus dans la côte de Champion et j’ai été distancé. La journée a aussi été particulière pour moi. C’était en effet exceptionnel de pouvoir passer dans ma ville avec l’épreuve. J’en ai encore des frissons. Déjà avant d’y arriver, j’entendais crier sur le parcours « Allez Lulu », mon surnom."

Propos recueillis par Stéphane Jacob et Cédric Willems.

Crédit Photo : Hervé Dancerelle - www.directvelo.com

 

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