Thomas Boudat, l'habitué

Thomas Boudat (Vendée U) représentera le 26 septembre prochain une nouvelle fois la France, à l'occasion cette fois-ci du Championnat du Monde Espoirs sur route. Le Champion du Monde de l'omnium, 4e du dernier Championnat d'Europe à Nyon (Suisse), est un habitué des grands rendez-vous. A dix jours du Mondial de Pontferrada (Espagne), le futur pro d'Europcar fait le point pour DirectVelo.com.
 
DirectVélo : Après un stage et deux courses avec l'Equipe de France Espoirs, te voilà cette semaine sur la piste...
Thomas Boudat : J'ai débuté un stage piste à Saint-Quentin-en-Yvelines avec l'Equipe de France d'endurance. Ce rassemblement va me permettre de reprendre du rythme. Je vais rester ensuite une semaine tranquille, afin de faire du jus avant le Mondial. J'ai disputé deux bonnes courses avec l'Equipe de France, au Tour du Jura puis au Tour du Doubs. Je vais encore participer ce week-end, avec le Vendée U, au Grand Prix de Machecoul. Cette épreuve sera ma dernière course de préparation avant Pontferrada.
 
Est-ce simple d'alterner comme tu le fais la piste et la route ? 
Il faut bien étudier la chose avec les entraîneurs. Mais du moment qu'eux se mettent d'accord, il n'y a pas de soucis si le programme est bien organisé. Parfois, après des grosses charges sur la route, le premier jour sur la piste est difficile. Je n'ai pas les jambes qui tournent très bien mais ça revient plutôt vite. Je pense qu'il est beaucoup plus bénéfique d’enchaîner les deux disciplines de cette façon, plutôt que de séparer totalement la piste et la route. 
 
Avais-tu coché ce Championnat du Monde sur route ?
Etre retenu pour ce rendez-vous était un objectif. Performer et faire un bon résultat est désormais un autre objectif. J'espère réussir à briller sur ce Championnat du Monde ! D'autant plus qu'il s'agit de mon dernier Mondial dans la catégorie Espoirs. 
 
« JE SUIS OPTIMISTE »
 
Quel type de course pourrait t'avantager ?
Tout dépendra du circuit, il est apparemment difficile. S'il y a la guerre dès le début de course, la tâche risque d'être difficile pour moi. En revanche, si la bataille débute dans les derniers tours, ça ne serait pas pour me déplaire. Des sprinters auront ainsi été éliminés. L'idéal serait qu'on arrive un petit groupe au sprint. 
 
Même si tu as été distancé de l'échappée samedi sur le Tour du Jura, tu as montré que tu passais bien les difficultés...
Le circuit final autour de Porrentruy était un peu trop difficile. De plus, je n'ai pas trop mangé pendant la course, ce qui a pu me peser dans les jambes dans les derniers kilomètres. J'ai enchaîné les stages ces derniers temps. La donne sera différente lors du prochain Championnat du Monde. Je pense que ça ira ! Je suis optimiste. 
 
Tu es un habitué des grands rendez-vous, est-ce un gros avantage ?
C'est une chance. J'ai pu disputer beaucoup de Championnats du Monde ou d'Europe même si ça n'a pas toujours été sur la route. La pression est identique. C'est un point positif. Je ne vais pas dire que je vais me rendre la semaine prochaine en Espagne sans pression. Mais ça n'a plus rien à voir avec ce que j'ai pu connaître lors de mon premier Championnat du Monde. Je suis aujourd'hui beaucoup davantage libéré.

Crédit photo : Nicolas Gachet - www.directvelo.com
 

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