La communication entre staff et coureur est essentielle pour réussir une épreuve. D'autant plus lorsqu'il s'agit d'un Championnat du Monde Elites. Mais le problème, c'est que sur un Mondial, les oreillettes sont interdites par l'UCI. Chez les Espoirs belges, le procédé était simple : un tableau blanc sur lequel le staff inscrivait les instructions données par le sélectionneur national Jean-Pierre Dubois depuis la voiture suiveuse. Une petite discussion par talkie-walkie, une mise au point après la dernière bosse, quelques lettres au feutre et le tour était joué. Le peloton passe, les coureurs lisent et savent ce qu'ils ont à faire.

Chez les pros, il en sera autrement. Carlo Bomans, le coach, privilégie les couleurs, pour ne pas laisser les adversaires comprendre la tactique. La mission de chaque coureur : retenir l'association action-couleur et l'appliquer. Les Belges utiliseront jaune, vert, blanc et rouge qui correspondront à rouler, attendre ou attaquer. Bomans refuse cependant de dévoiler quelle couleur correspond à quel ordre, pour éviter d'être démasqué. Le processus reste le même : trois hommes le long du circuit, communication par radio entre le staff et transmission des informations. En 2012, à Valkenburg, c'est le rouge qui était affiché dans le final. Avec le résultat qu'on connait pour l'équipe belge... Quid de Ponferrada 2014 ?

Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.com