Jan Bakelants
48e
« J'ai vraiment eu une mauvaise journée, donc j'ai fait un relativement bon travail au vu de mes jambes. Si j'avais été vraiment bien, j'aurais pu faire quelque chose de bon, mais ce n'était pas du tout le cas. Dès le départ, j'ai senti que je n'avais rien dans les jambes alors que ça ne roulait pas vraiment. Ce n'est pourtant que dans la dernière côte que j'ai été lâché. J'ai essayé de rester avec Tom pour le ramener, mais l'écart était trop grand au sommet et c'était impossible.
Nous nous sommes montrés, nous étions à l'avant, on n'a jamais roulé à contre-temps. Dans le peloton, on a aussi bien protégé les leaders, donc je ne pense pas que quelqu'un puisse être insatisfait ce soir. Ce ne s'est pas avéré utile. »

Tom Boonen
49e
« Je ne me sentais pas mal, mais je n'étais pas super bien non plus. A quatre tours de l'arrivée, j'étais encore assez bien et je suis remonté à l'avant. Mais le dernier tour, ça ne trompe pas : il faut aller à bloc jusqu'au sommet. C'est un peu dommage qu'ils fassent cinq et sept, mais c'est la course. Ils ont fait le maximum. »

Sep Vanmarcke
64e
« J'ai pris l'échappée car beaucoup de grandes nations étaient représentées. C'était un peu la panique et c'est parti trop tôt. Je me sentais bien, mais c'était prévu que je suive les attaques. Si je n'avais pas attaqué, j'aurais économisé des forces. Mais de cette façon, les autres n'ont pas dû rouler au peloton. Nous avons toujours eu la course sous contrôle, je pense qu'on a fait ce qu'il fallait. »

Jelle Vanendert
Abandon
« Collectivement, nous avons fait une bonne course. A la fin, le résultat est tel qu'il est, mais nous avons bien roulé ensemble. Moi, avec la pluie, j'étais complètement vidé. Je sais que quand il fait mauvais, je suis trop maigre que pour être bien. »

Tim Wellens
Abandon
« J'ai dû lacher à deux tours de la fin, mais j'avais fini mon travail donc ce n'est pas si grave d'abandonner. Il y a une différence entre attaquer à quatre tours de l'arrivée et dans les deux derniers tours. J'ai fait ce que Carlo a demandé, c'est à dire suivre les attaques dans le final. Le but était de mettre les autres dans un fauteuil, je pense avoir accompli ma tâche. C'était un parcours assez dur, et la pluie n'a pas facilité la chose. Je suis très content de mon premier mondial chez les pros. »

Carlo Bomans
Sélectionneur national
« Tout le monde avait douté de notre équipe ! Chacun a fait ce qu'il devait ou ce qu'il pouvait. Nous n'avions pas de leader désigné. Nous étions bien collectivement, donc nous en avons tiré le meilleur. Nous avions passé un accord, et chacun a tenu ses promesses. Certains avaient un peu critiqué ma sélection, mais quand on voit le travail que Ben Hermans et Jelle Vanendert font à la fin ou ce que Tim Wellens a fait à son âge, chacun a rempli sa tâche.
Ceux qui devaient être présent dans le final y étaient. Nous avions décidé à l'avance qu'il fallait rouler pour Tom (Boonen) au sprint s'il se sentait bien et qu'il arrivait dans le premier groupe. Il sentait qu'il n'était pas bien dans l'avant dernier tour donc il l'a dit aux autres et s'il avait été avec, il aurait emmené le sprint pour notre deuxième carte. En l'occurence, c'était Greg donc Philippe a tout donné pour lui. On dit toujours qu'ils ne veulent pas rouler l'un pour l'autre, mais aujourd'hui, ils ont prouvé le contraire. Greg est un peu déçu, car il dit qu'il aurait pu être deuxième ou troisième. Mais on ne peut pas refaire le sprint.   
Déçu ? Quand on n'a pas vu la course, on pourrait ne pas être heureux. Mais ils ont fait le maximum, donc on ne peut pas être déçu. On vient toujours pour gagner ou pour ramener une médaille mais bon... Ce n'était pas loin, juste à côté. Oui, c'est une chance ratée. On aurait pu gagner. Quand tout va bien, on peut toujours gagner. Gerrans aurait aussi pu perdre... Le résultat est tel qu'il est, mais je ne peux pas être malheureux. »

Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.com