Handzame Classic : Les réactions

Gianni Meersman (Etixx-Quick.Step) a remporté ce vendredi la 13e édition de la Handzame Classic (1.1), disputée sur 198 kilomètres entre Bredene et Handzame. Il a battu Antoine Demoitié (Wallonie-Bruxelles) et Tiesj Benoot (Lotto-Soudal) lors d'un sprint massif. Retrouvez ci-dessous les réactions des principaux protagonistes.
 
Gianni Meersman (Etixx-Quick Step)
Vainqueur de la Handzame Classic
« C’est vrai qu'avant le départ je disais que c'était une course pour moi, maintenant pouvoir concrétiser est une autre chose. C'est une certaine pression car toute la journée, nous avons roulé en tête. Et si nous ne gagnions pas, on aurait dit "Etixx-Quick.Step a été battu. J'ai été parfaitement emmené. J'étais à plus de 60 km/h donc c'était difficile de me remonter. 
C'est vrai que l'équipe s'est mise à rouler à dix kilomètres de l'arrivée. Je pensais que c'était beaucoup trop tôt mais ils étaient très forts. D'un autre côté, toutes les équipes spéculaient et nous regardaient. Yves Lampaert m'a parfaitement lancé, je lui avais dit avant de bien rester à gauche de la route. Mais il fallait encore qu'il puisse le faire... »
 
Antoine Demoitié (Wallonie-Bruxelles)
2e
« Je suis resté dans les roues de mes équipiers toute la journée. Etant donné qu’un sprint massif était très probable aujourd’hui, je ne devais pas bouger. J’étais très bien placé dans la roue de Gianni Meersman dans les 500 derniers mètres. Mais au moment où j’ai voulu lancer mon sprint, Lampaert s’est écarté. J’ai dû faire un gros écart pour l’éviter, ce qui ne m’a pas parmi de remonter Meersman. Je suis un peu déçu de cette deuxième place sachant que la victoire n’était pas loin. Mais elle me rassure aussi pour la suite. »
 
Tiesj Benoot (Lotto-Soudal)
3e 
« Kenny Dehaes a dû abandonner dans le Rodeberg. Nous avons donc dû adapter notre tactique. Il fallait passer à l'attaque, ce que Breen et De Bie ont fait. Puis alors, je devais préparer le sprint pour Boris Vallée. A trois kilomètres de l'arrivée, je l'ai remonté mais il a perdu ma roue. Je me suis donc placé dans la roue de Demoitié. A ce moment, il était trop tard pour espérer gagner. C'est une surprise pour moi d'être sur le podium. Après coup, je me dis qu'il y aurait eu moyen de faire mieux, mais c'est quand même inattendu pour moi d'être si bien placé au sprint. 
Je n'ai certainement pas à me plaindre de mon début chez les pros. Je pense que je peux faire encore mieux, mais dans l'équipe nous avons des gars comme Kenny Dehaes et Kris Boeckmans qui sont capable de gagner des courses comme celles-ci. Et dans les plus grandes, il y a Greipel. Dans les semaines à venir, je pourrai encore jouer mon rôle d'équipier. »
 
Tom Wirtgen (Leopard Development Team)
Membre de la bonne échappée
« Ce matin, au départ, je me disais encore que la semaine passée, je regardais Gianni Meersman à la télévision et qu'aujourd'hui, je devais rouler contre lui. C'est assez drôle. 
Tom Flammang, mon directeur sportif, m'avait dit que je devais prendre l'échappée pour me montrer auprès des grandes équipes. Quand j'étais dedans, je me suis dit "Pfiou, ça va être dur aujourd'hui". J'ai souffert toute la journée, c'est peut-être la course la plus dure que j'ai jamais faite. 
198 kilomètres de course, c'est autre chose qu'en Juniors ! J'ai craqué dans les dix derniers kilomètres et j'arrive à quelques secondes du peloton.
Je suis très content d'où je me situe en tant qu'Espoir première année. Je ne m'attendais absolument pas à être à ce niveau dès maintenant. Je suis encore à l'école jusqu'au mois de mai. C'est très difficile pour moi de combiner les deux mais ça me montre que j'ai encore de la marge.
J'espère maintenant être sélectionné pour le Triptyque des Monts et Châteaux. »
 
Propos receuillis par Maxime Segers et Cédric Willems.

Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.com
 

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