Dubois : « La Belgique a tout à gagner à la Côte Picarde »

Ce mercredi, l'équipe nationale de Belgique participera à la deuxième manche de la Coupe des Nations Espoirs : la Côte Picarde (France). Malchanceux sur le Tour des Flandres avec les chutes de Vliegen, Declercq et Van Hooydonck, les Belges espèrent plus de réussite en Picardie. DirectVelo.be a rencontré le sélectionneur fédéral, Jean-Pierre Dubois à 24h de ce deuxième rendez-vous.
 
DirectVelo.be : Avec les forfaits de Farazijn, Declercq et Allegaert, peut-on dire que la Belgique part en mode mineur ?
Jean-Pierre Dubois : C'est vrai que mon équipe sera diminuée suite à ces changements de dernières minutes. Pourtant, je crois en les capacités de Daan Myngheer et Christophe Noppe. Cependant, c'est vrai que nous n'avons pas de pur sprinter comme Farazijn qui aurait pu viser le Top 10. Noppe, Kaise ou Leemans sont rapides, mais seront-ils à la hauteur face aux meilleurs mondiaux ? Ce sera une petite découverte. Nous n'avons rien à perdre, mais tout à gagner.
 
Farazijn absent, tu vas donc donner un rôle protégé à Daan Myngheer ?
Daan est en forme. Il fait 15e du Tour des Flandres alors qu'il a attaqué, attendu Loïc Vliegen et poussé Nathan Van Hooydonck dans le Koppenberg. Il a une super mentalité et est costaud. Par le passé, il a toujours dû rouler pour des garçons comme Benoot ou d'autres. Ici, il recevra sa chance.
 
« UN TOP 5 SERAIT MERVEILLEUX »
 
En cas d'arrivée massive, quelle carte vas-tu jouer ? 
Noppe est vraiment costaud. Il l'a prouvé en début de saison et l'a confirmé au Triptyque des Monts et Châteaux. On va voir comment la course va se dérouler, car je crains qu'on peine à rester avec les meilleurs en cas de final agité.
 
En termes de résultats, avec quoi serais-tu satisfait ?
C'est toujours difficile de coller un chiffre. Un Top 5 serait merveilleux, un Top 10 satisfaisant. J'essaie de toujours rester positif, mais ce sera difficile de peser dans la finale. Chaque année, on part pour terminer sur le podium, ici, ce sera plus compliqué. Ce n'est pas habituel dans le chef d'une nation comme la Belgique. J'ai tendance à être trop ambitieux, mais ici je suis prudent sans pour autant être pessimiste.
 
Noppe, Kaise et Logier découvrent l'équipe nationale. Une façon de construire l'avenir ?
Oui, pourquoi pas se préparer pour rebondir ? Comme la France, nous avons beaucoup de garçons de classe internationale qui sont passés pros. La France a trouvé des alternatives, nous avons plus de difficultés. Si Farazijn ne retrouve pas son meilleur niveau, ce sera compliqué. On a beaucoup de bons éléments, mais pas de garçons hors pairs. On peut parler d'année de transition.

Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.com
 

Mots-clés

En savoir plus