Paris-Roubaix U23 : L’adrénaline a galvanisé Jenthe Biermans

Il aurait certainement signé pour une deuxième place au début de la journée, mais Jenthe Biermans (SEG Racing) était déçu de son classement à l'arrivée de Paris-Roubaix Espoirs.  "J'étais peut-être le plus fort aujourd'hui", souligne le coureur de 19 ans à www.directvelo.be.
 
Le vainqueur du Tour des Flandres Juniors 2013 a connu, comme beaucoup de coureurs, son lot de malchance. "J'ai subi trois crevaisons et deux chutes, précise-t-il. J'ai même eu deux crevaisons successives entre les kilomètres 110 et 120. Mes chutes furent sans conséquences, hormis quelques égratignures, mais l'adrénaline sur le vélo a fait la différence."
 
Jenthe Biermans s'est senti pousser des ailes aujourd'hui. "Je suis descendu deux fois à la voiture pour dire à Michel (Elijzen) que je me sentais vraiment très fort. Mon directeur sportif m'a fait comprendre que je ne devais certainement pas attendre et que je devais démarrer. Je le remercie d’ailleurs de m’avoir encouragé durant toute la course", confie-t-il. 
 
Deux secteurs pavés avant le Carrefour de l'Arbre, son équipe a mis en route. Ensuite, la BMC Development Team a décidé de dynamiter la course avec une double attaque de Lukas Sprengler et Bas Tietema. Jenthe Biermans est sorti seul dans le Carrefour de l'Arbre afin de rattraper les fuyards. Au moment d'effectuer la jonction, la malchance le rattrapait. "J'ai d'abord repris Bas Tietema, puis je me suis rapproché à cinq mètres de Lukas Sprengler et c'est alors que j'ai subi ma troisième crevaison, à l’avant. Nous étions seulement à la moitié du secteur pavé. Je pense que j'aurai tout simplement enchaîné et serai parti seul. Je savais que j'avais course perdue à ce moment-là."
 
Pourtant, l'Espoir 2e année a retrouvé encore le coup de rein nécessaire pour coiffer tout le monde pour la deuxième place. "Quand je vois que je gagne le sprint de la deuxième place, je suis davantage déçu. Aujourd'hui, l'adrénaline de rouler dans le vélodrome était juste indescriptible", termine-t-il.

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