Il s'en est fallu de six points pour que Baptiste Planckaert remporte la Coupe de France des professionnels 2015. "Pour gagner, j'aurais dû faire 3e du sprint et non pas 5e", regrettait le leader du Team Roubaix-Lille Métropole dimanche soir, au terme du Tour de Vendée.

La victoire au classement final revient à Nacer Bouhanni (Cofidis), malgré une chute sur cette dernière manche.

Planckaert a pu croire en ses chances jusqu'au bout. Handicapé par une gastro en début d'épreuve, il a retrouvé des forces par la suite. Son emballage dans les rues de la Roche-sur-Yon semblait bien maîtrisé. "Un coureur de Bretagne-Séché a lancé et fait le trou, raconte-t-il à DirectVelo. Christophe Laporte [le coéquipier de Bouhanni] a démarré pour la victoire. Moi, j'ai pris la roue d'Arnaud Démare [4e] et je suis resté bloqué derrière lui."

Au classement final de la Coupe de France-PMU, le routier-sprinter belge termine avec 172 points, derrière Bouhanni, 178 points, et devant Pierrick Fédrigo (Bretagne Séché), 151 points (voir les positions).

"Deux grands coureurs, je ne devrais pas être déçu, soupire-t-il. Mais c'est toujours la victoire seule qui compte...".

PARIS-TOURS POUR CONCLURE

Même constat sur sa saison 2015, qui touche à sa fin. "J'aurais bien aimé gagner", dit celui qui a tout de même remporté la Kattekoers (1.2), mi-mars, en Belgique. Reste une collection de places d'honneur dès le GP la Marseillaise début février (4e). Baptiste Planckaert s'est ainsi positionné 2e sur le GP de Fourmies, 3e sur Cholet-Pays de Loire, 4e du GP d'Isbergues, deux fois 2e d'étapes sur le Circuit des Ardennes...

Autre fait notable, il a progressé dans les côtes et les cols à 27 ans, comme en attestent son 2e rang d'étape et ses trois Top 20 sur le très exigeant Tour des Pays de Savoie.

"Je commence à payer ces efforts, admet-il. Pour la première fois de ma carrière, j'ai du mal à boucler la saison et à sortir le vélo pour m'entraîner. Heureusement, il reste une seule semaine."

Sept jours, soit deux dernières occasions de briller, sur des parcours a priori taillés pour lui. Jeudi, ce sera Paris-Bourges, dont il s'était classé 4e l'an passé. Dimanche Paris-Tours, qu'il affectionne tout autant. Enfin un succès ? "Il vaut mieux m'échapper qu'attendre le sprint, esquisse Planckaert. Il me faudra un peu de chance, un peu de confiance en moi...".

Cette fin de calendrier émoussée mais toujours aux avant-postes signera également sa fin de collaboration avec le Team Roubaix-Lille Métropole. Après deux ans de bons et loyaux services, le coureur de Flandre Occidentale s'est engagé pour 2016 chez Wallonie-Bruxelles (lire ici).

Crédit photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com