Taminiaux : « Paris-Roubaix ? Facile à comprendre »

Crédit photo Didier Fourez

Crédit photo Didier Fourez

C'est sous la pluie et dans la boue que Lionel Taminiaux a découvert ce dimanche Paris-Roubaix. Le coureur de Color Code-Arden'Beef l'a terminé à la vingtième position. "Ce n'est pas mal mais j'aurais pu faire mieux", estime-t-il auprès de DirectVelo.

L'édition 2016 de l'Enfer du Nord Espoirs a vu l'échappée du départ aller au bout puisque l'Italien Filippo Ganna (Team Colpack), présent dans cette équipée, s'est imposé au vélodrome de Roubaix. Seul le groupe de contre avec Jenthe Biermans et Nathan Van Hooydonck a pu rentrer sur la tête de la course. "C'est mon seul regret. J'étais à seulement 50 mètres d'intégrer la bonne échappée du jour. Toutes les bonnes équipes étaient représentées à l'avant. Nous devions avoir un représentant. Le peloton a roulé pour me rattraper et non pour reprendre les coureurs devant", déplore-t-il.

Le troisième du prologue du Tour des Carpates se réjouit tout de même du bon déroulé de son premier Paris-Roubaix. "Je n'ai crevé qu'une seule fois, dans le dernier vrai secteur pavé, celui d'Hem. Je m'estime dès lors relativement chanceux."

Prendre part pour la première fois à Paris-Roubaix nécessite un temps d'daptation afin de mieux comprendre le scénario de la course. "J'étais très bien préparé. Mon équipe m'a demandé de rester calme en toutes circonstances. Quand je fus ralenti par une chute devant moi, je n'ai pas paniqué. J'ai mis pied à terre. J'ai hésité à réintégrer le groupe dans lequel je me situais tout seul mais j'ai attendu d'autres coureurs et je suis rentré cinq minutes plus tard. Je ne pense pas que ce soit une course difficile à comprendre sauf quand les équipes roulent à bloc dans les pavés pour ensuite décélerer sur les zones de transition. Dans le courant de la course, tu finis par remonter naturellement. Mis à part les chutes et les crevaisons, les plus forts se détachent à la pédale", précise-t-il.

Selon Lionel Taminiaux, la difficulté est plutôt d'ordre mental. "Il a commencé à pleuvoir peu avant le premier secteur pavé. Le peloton était encore groupé. Tout le monde se battait pour garder sa place. Il fallait une concentration de tous les instants à ce moment-là. C'est une course usante où il faut constamment doubler de vigilance pour ne pas partir à la faute."

En principe, l'Espoir deuxième année n'enchainera pas avec la troisième manche de la Topcompétition, le Mémorial Van Coningsloo dimanche prochain.
"L'encadrement m'a demandé de me reposer. Je préfère retrouver de la fraicheur pour les mois de juillet et août qui seront chargés avec le contre-la-montre à Borlo, le Circuit het Nieuwsblad, le Tour de Liège et le Tour de Wallonie. Et puis, de toutes façons, j'entame ma période d'examens", conclut-il.

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