Rémy Mertz se teste dans la haute montagne

Crédit photo Pierre Carrey - DirectVelo

Crédit photo Pierre Carrey - DirectVelo

Les débuts de Rémy Mertz dans les cols ? "Relativement douloureux", selon le coureur de Color Code-Arden' Beef, qui porte le maillot de l'Equipe de Belgique sur le Tour de l'Avenir. Avant ce programme de haute montagne, qui passait notamment par Tignes ou l'Iseran, et qui s'achèvera samedi sur les pentes du Télégraphe, il n'avait jamais franchi ces altitudes. Excepté pendant des stages, chez les Juniors. A 21 ans, les Alpes lui offrent un baptême du feu.

"Maintenant, je sais où j'en suis vraiment", dit-il. Plus précisément, Mertz a la confirmation qu'il n'est "pas un pur grimpeur". Le doute était permis depuis qu'il avait terminé 4e de l'Ain'ternational Tour Valromey, en 2013, dans la catégorie Juniors. "Mais j'ai pris de la masse musculaire par la suite, explique-t-il à DirectVelo. C'était pour répondre présent sur mes objectifs au calendrier, et surtout parce que ma morphologie était faite comme ça [il pèse 69 kg pour 1m75, NDLR]".

La stature est adaptée pour les classiques vallonnées, Annemasse-Bellegarde (2e), le Trofeo Almar, en Italie (5e), ou Liège-Bastogne-Liège (6e). Sur un Tour de l'Avenir, en revanche, le coureur d'Arlon est définitivement trop lourd.

"Je vis une bonne expérience quand même, souligne-t-il. Et puis, j'ai quand même une marge de manœuvre, je pourrais progresser dans les années futures".

D'ici là, Mertz est en mission commando pour aider son compatriote Harm Vanhoucke à conserver sa 4e place au classement général (lire ici). "Il est jeune, mais il a du talent, dit le Wallon. Harm est capable d'un beau résultat. On a tous envie de l'aider. Le peu qu'on peut faire dans la montagne, on le fera..."

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