William Bonnet : « Anecdotique »

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo

Il était venu travailler pour son sprinter : Arnaud Démare. Pourtant au kilomètre 72, en plein désert le peloton explose et William Bonnet devient l'unique rescapé français de l’échappée. Après avoir espéré un retour de l’arrière, il décide de jouer sa carte au sprint. Huitième, quelques longueurs derrière Peter Sagan (le classement), il revient pour DirectVelo sur ce Championnat du Monde vu de l’avant.

DirectVelo : Quel sentiment prédomine après cette journée ?
William Bonnet : C’est dommage… J’ai essayé de faire ce que je pouvais au sprint mais j’avais des crampes. La place est anecdotique. Si Arnaud Démare est présent dans le groupe, je pense que l’on joue le titre. C'est vraiment dommage. 

Justement, que se passe-t-il au moment où la bordure s’en va ?
Tout le monde savait que ça allait péter au km 72. On tourne et on prend le vent trois-quarts dos. On a essayé de se replacer mais malheureusement, Arnaud n’était pas là quand c’est parti.

Qu’est que tu te dis quand tu te retrouves seul dans ce premier groupe ?
Quand j’ai vu à l’allure où on roulait devant, je me suis dit que ça n’allait pas tenir comme ça toute la course. J’espérais qu’une équipe roulerait derrière et je me disais que ça temporiserait. Malheureusement, l’écart ne descendait pas, il augmentait même sur le circuit. Les Belges et les Italiens voulaient arriver au sprint. A partir de ce moment, c’était sûr que nous allions arriver groupés.  

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