L'avenir de Matthias Legley se joue au Sharjah

Crédit photo Manu Bonnefoy

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Tout comme l'an passé (lire ici), la formation Veranclassic-AGO est la dernière équipe belge en activité en 2016 puisqu'elle s'alignera à partir du 25 octobre au Tour du Sharjah (2.1) et à l'UAE Cup (1.1). Les deux épreuves montent d'ailleurs d'une catégorie cette saison. Alors que l'armada vert et noir de Geoffrey Coupé interrompra ses activités à l'issue de cette épreuve (lire ici), des coureurs comme Matthias Legley ne sont pas encore fixés sur leur avenir. "C'est une course qui sera déterminante pour la suite de ma carrière", assure le vainqueur de Bruxelles-Opwijk 2014.

Après plusieurs saisons à l'ESEG Douai, Matthias Legley effectuait son retour en Belgique dans la structure Veranclassic, une année 2016 contrariée par une chute. "J'ai bien commencé. J'ai notamment pris la deuxième place sur le Driebergenprijs. J'ai remporté une étape sur le Tour de Tunisie. Malheureusement, je suis tombé lors de la kermesse professionnelle de Dentergem en juillet et je me suis cassé la clavicule. Je suis revenu début septembre mais loin de mon niveau", détaille le coureur de 25 ans.

Le coureur de Flandre Occidentale a connu un mois de septembre où les rumeurs sur le futur de l'équipe affluaient de toutes parts. "A chaque course, j'entendais tout et son contraire. Ce n'est pas un contexte facile. Au final, je préférais rester concentré sur la course car personne n'était en mesure de nous donner la véritable version des faits."

Après des semaines de doute, l'équipe de Geoffrey Coupé prendra donc congé des pelotons en 2017. "C'est toujours dommage de voir une équipe disparaître", regrette le vainqueur d'étape sur le Tour de Tunisie (2.2).

Le Sharjah International Tour et l'UAE Cup constituent les dernières chances pour Matthias Legley de se mettre en évidence. "Je donnerai tout pour montrer de quoi je suis capable. Ce sont des courses pros, cela peut changer la donne. Même si le plateau n'est pas le même que sur les courses européennes, une victoire en classe 1 reste une victoire. Nous aurons une bonne équipe là-bas. Il y aura également un chrono par équipes où nous avons des chances de briller."

Après ce périple au Moyen-Orient, Matthias Legley prendra une décision sur la suite de sa carrière. "J'ai envie de continuer à rouler. Je regarderai les possibilités qui s'offrent à moi. Si aucune équipe ne manifeste un intérêt concret, je penserai peut-être à raccrocher, mais je préfère ne pas y songer", conclut-il.

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