Maxime Vekeman : « La piste, ma deuxième maison »

Crédit photo Joeri De Coninck

Crédit photo Joeri De Coninck

Maxime Vekeman a mieux terminé le Championnat de Belgique de l'Omnium qu'il ne l'avait commencé. La dernière épreuve, la course aux points l'a fait remonter à la huitième place (le classement).  "C'est mon épreuve fétiche.  Il y a deux ans, j'avais déjà pris la sixième place. Il faut rapidement se découvrir. La course devient difficile et cela me convient. Il y a deux semaines, le duel fut encore plus serré avec les coureurs de Topsport Vlaanderen-Baloise", souligne-t-il à DirectVelo.

Il y a deux semaines, le coureur de T.Palm-Pôle Continental Wallon s'était déjà classé 4e du Championnat de la course aux points. Samedi dernier, toujours sur l'anneau gantois, il a connu une mise en route difficile avec une treizième place au classement après les deux premières manches, le scratch et la course tempo. "Je n'étais pas dans le coup. Je n'ai pas su conserver la condition d'il y a deux semaines. J'ai été malade pendant plusieurs jours. Je n'ai pas su m'entrainer correctement. Donc, j'ai eu besoin de me remettre dans le bain. Ce que je retiens, c'est que je termine très bien la journée et que dans des meilleures conditions, j'aurai pu viser un meilleur résultat que la huitième place", positive-t-il.

HABITUE MAIS SURTOUT PASSIONNE

L'homme de Charleroi passe, chaque année, une majeure partie de son hiver sur la piste et considère qu'elle constitue un passage obligé dans la formation d'un coureur cycliste. "J'ai commencé mes premières compétitions à l'âge de sept ans à Gilly. Depuis lors, la piste fait partie de mon programme d'entrainement pour la préparation sur route. Elle m'a apporté le sens du placement et un bon coup de pédale. Je ne suis pas un sprinteur pour autant, mais j'ai développé une pointe de vitesse grâce à cette discipline."

Plus qu'une nécessité, c'est aussi la passion qui l'anime. "Je ne sais pas m'en passer, la piste est un peu comme ma deuxième maison. J'aime l'atmosphère qui y règne. C'est un autre climat que sur la route. C'est une communauté où tout le monde se connait. Il y a davantage de respect entre les coureurs. Parfois, je bosse le samedi matin et je n'hésite à faire les 120 kilomètres qui séparent Charleroi de Gand pour participer à l'une ou autre épreuve. Cependant, à la fin de la période sur piste, il y a une lassitude qui s'installe et je suis content de retrouver la route."

LA COMPETITION PLUTÔT QUE L'ENTRAINEMENT

Toujours en vadrouille, le coureur de 23 ans enchaîne les compétitions car il ne s'estime pas être une bête d'entrainement. "Je travaille déjà à temps plein, 38h/semaine de 8h30 à 16h30. S'entrainer en hiver est compliqué car il fait déjà noir quand je rentre du boulot. Mais je ne me cherche aucune excuse. Je ne suis pas un adepte des longues sorties en solitaire. Durant la saison sur route, je préfère accumuler les courses et en disputer trois par semaine. Ainsi, j'en suis à 70-80 jours de course sur la saison", conclut-t-il.

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