Kelly et Vanderaerden de nouveau réunis

Crédit photo DR

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Le Belge Eric Vanderaerden et l'Irlandais Sean Kelly ont marqué les années 80 de par leur rivalité féroce sur les classiques. Pour cette saison 2017, l'Irlandais se retrouve flanqué du fils d'Eric... Massimo Vanderaerden. "Mon père et lui étaient ennemis jurés mais je m'entends bien avec Sean. Bon, il me vanne souvent mais c'est le prix à payer, je pense", rigole l'ancien coureur de Veranclassic-AGO.

PAS DE STRESS INUTILE

Pour le Belge, il s'agit là d'une première expérience à l'étranger dans une structure qui ne compte que des coureurs âgés de moins de 24 ans à l'exception de Damien Shaw (32 ans). "C'est une belle opportunité de rouler dans cette équipe dans un encadrement quasiment belge. C'est ma dernière année chez les Espoirs. Ce n'est peut-être pas encore une saison décisive mais me louper maintenant ne serait pas bien venu. J'ai encore quelques années pour devenir professionnel. La règle des quatre années Espoirs n'est pas une constante absolue, certains sont passés pros sur le tard. Je ne veux pas me dire dans la tête que je dois à tout prix obtenir un contrat. Cela amènera du stress inutile et les jambes ne suivront pas", raisonne-t-il.  

« MON LOT DE MISERE »


Toutefois, durant ses trois premières années Espoirs, le coureur de 21 ans n'a pas encore remporté de grande victoire significative. Mais il n'a jamais douté de ses qualités. "J'ai souvent connu mon lot de misère. L'année passée, j'ai attrapé un virus qui m'a tenu à l'écart pendant sept semaines. Je suis aussi un coureur qui évolue lentement. Cette année, l'heure est venue de montrer mon réel potentiel."

« ÊTRE DIGNE DE CE NOM »

Naturellement, Massimo porte un nom d'un ancien grand champion et se retrouve systématiquement comparé à son paternel, en étant le 'fils de ...", une situation qu'il a appris à gérer au fil du temps. "Le parallèle durera toute ma carrière, je dois vivre avec. Je suis fier d'être un Vanderaerden, d'avoir un exemple pareil à la maison. Papa fut un grand champion. Je n'aurai peut-être pas le même palmarès mais je désire réellement faire honneur à mon nom."

Son père Eric était à l'aise sur les terrains flamands, le fils apprécie davantage le dénivelé ardennais. "J'aime les courses de bosses durant lesquelles un petit groupe se bat pour la victoire. Liège-Bastogne-Liège Espoirs et La Flèche Ardennaise seront mes deux objectifs de la première partie de saison mais le GP Marseillaise pourrait également me convenir avec plusieurs bosses dans le final. Il y aura également deux étapes difficiles sur l'Etoile de Bessèges. J'espère être prêt pour le début de saison", conclut-il.


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