Jérôme Mainard avait fait le plus dur
Crédit photo Eponine Gauvin
Jérôme Mainard a été, dimanche, dans tous les bons coups sur le Tour du Doubs (1.1). Le puncheur de l'Armée de Terre a même débuté le Larmont, le juge de paix de cette manche de la Coupe de France-PMU, avec quinze secondes d'avance sur ses treize compagnons de fugue. "J'ai attaqué avant le Larmont pour avoir un coup d'avance, fait-il savoir à DirectVelo. Nous étions deux coureurs de l'équipe dans l'échappée, ça évitait ainsi à Thibault (Ferasse) de rouler". Le Roannais savait qu'il avait peu de chances d'aller, seul, au bout. "Je n'avais pas assez d'avance au pied. J'espérais être repris sur le replat mais finalement, j'ai été revu dans la partie la plus difficile", regrette-t-il.
Le coureur âgé de 31 ans, 7e du GP des Marbriers après avoir été à l'attaque toute la course, se savait en forme. "J'ai bien travaillé pour être opérationnel sur ce Tour du Doubs. Cette course était un objectif", dit-il. Jérôme Mainard avait anticipé une première fois la grande bagarre. Suivi de Guillaume Martin (Wanty-Groupe Gobert) et Pierre Idjouadiene (France), il a ainsi lancé une offensive vers le 60e kilomètre, avant le deuxième des quatre Grands Prix de la Montagne. Seuls 29 coureurs reviendront sur les trois fugitifs. "Ensuite, il ne fallait pas se faire piéger avec 32 coureurs à l'avant. Il y a deux ans, ça avait cassé au premier passage sur la ligne, à 40 kilomètres de l'arrivée. Je suis donc resté attentif. Ça roulait vite pour le point chaud, et c'est sorti", rapporte-t-il. Les quatorze hommes ne seront jamais revus.
« ASSEZ CONTENT DE MA SAISON »
Le coureur formé au CR4C Roanne dit s'être fait plaisir sur ce Tour du Doubs. Il nourrit cependant un regret, ne pas avoir bouché un trou dans le Larmont. "Je suis du coup un peu déçu. David Gaudu n'y est pas allé, il était en fait à fond. J'avais juste à lever les fesses pour boucher le trou, ce que Flavien Dassonville a fait (2e). J'avais fait le plus dur, j'aurais dû faire l'effort, regrette-t-il. J'aurais pu envisager un Top 10 et aider Thibault, qui a pris une cassure dans la descente".
Le coureur âgé de 31 ans, 7e du GP des Marbriers après avoir été à l'attaque toute la course, se savait en forme. "J'ai bien travaillé pour être opérationnel sur ce Tour du Doubs. Cette course était un objectif", dit-il. Jérôme Mainard avait anticipé une première fois la grande bagarre. Suivi de Guillaume Martin (Wanty-Groupe Gobert) et Pierre Idjouadiene (France), il a ainsi lancé une offensive vers le 60e kilomètre, avant le deuxième des quatre Grands Prix de la Montagne. Seuls 29 coureurs reviendront sur les trois fugitifs. "Ensuite, il ne fallait pas se faire piéger avec 32 coureurs à l'avant. Il y a deux ans, ça avait cassé au premier passage sur la ligne, à 40 kilomètres de l'arrivée. Je suis donc resté attentif. Ça roulait vite pour le point chaud, et c'est sorti", rapporte-t-il. Les quatorze hommes ne seront jamais revus.
« ASSEZ CONTENT DE MA SAISON »
Le coureur formé au CR4C Roanne dit s'être fait plaisir sur ce Tour du Doubs. Il nourrit cependant un regret, ne pas avoir bouché un trou dans le Larmont. "Je suis du coup un peu déçu. David Gaudu n'y est pas allé, il était en fait à fond. J'avais juste à lever les fesses pour boucher le trou, ce que Flavien Dassonville a fait (2e). J'avais fait le plus dur, j'aurais dû faire l'effort, regrette-t-il. J'aurais pu envisager un Top 10 et aider Thibault, qui a pris une cassure dans la descente".
Finalement 11e de l'épreuve remportée par Romain Hardy (Fortuneo-Oscaro), Jérôme Mainard ajoute une performance intéressante à son crédit. "Je suis assez content de ma saison 2017 avec trois podiums sur des courses professionnelles", apprécie le coureur classé 3e d'étape sur la Route du Sud et de l'An Post Ras, et du général du Rhône-Alpes Isère Tour. Il dit avoir bien travaillé pour être à l'avant en cette fin de saison. "Je prends du plaisir", promet-il. Prochain objectif : le Tour du Gévaudan.
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