Pardini : « Une première victoire pro pour ma fille »

Olivier Pardini tient enfin sa première victoire professionnelle. Le coureur de la formation Verandas Willems a remporté le prologue du Sibiu Tour jeudi passé. "C’est une grande satisfaction. J’attendais ce premier succès depuis 2011, l’année où je suis passé par l’équipe Wallonie-Bruxelles. J’étais assez régulier, je réalisais notamment des top dix ou cinq chaque week-end. Mais il me manquait à chaque fois un petit quelque chose. De plus, je suis papa depuis deux mois. J’ai donc dédié cette victoire à ma petite fille, Maria. Je voulais absolument en claquer une cette année pour elle", commente le citoyen de Haccourt.

AVEC LE VELO DE GAETAN BILLE

Cette victoire n’a pourtant pas été si facile à décrocher. Une seule petite seconde sépare Olivier Pardini du second du prologue, Diego Rosa. "L’écart est tout de même important pour un parcours de 2,3 km. Le tracé était sinueux et pavé. J’ai choisi un vélo de contre-la-montre, celui de Gaëtan Bille, ce qui m’a permis de m’imposer. Il fallait tout de même avoir les jambes. Gaëtan a en effet également utilisé ce vélo là et il n’a pris que la treizième place."

Olivier Pardini aurait bien voulu rééditer cette performance lors de la dernière étape, dévolue aux sprinters. "Je termine finalement cinquième, ce qui n’est pas mal", déclare le coureur de Vérandas Willems. "L’équipe m’a positionné aux deux kilomètres. Gaëtan Bille avait en effet attaqué à 11 bornes du but, nous avons donc laissé travailler les autres équipes. Dans la dernière longue ligne droite en légère montée, j’ai dû donner deux coups de frein. Mais les jambes étaient bien présentes."

« J’AI DECOUVERT DES CAPACITES NON ENCORE EXPLOITEES »

Le Liégeois a également pris la dix-neuvième place au classement général final. "C’était un peu inattendu. Je visais en effet le prologue et la dernière étape, deux étapes qui n’étaient pas décisives pour le général." Mais le maillot de leader a transcendé Olivier Pardini en montagne le deuxième jour. "J’ai découvert des capacités que je n’avais pas encore exploité. Je n’avais en effet jamais roulé avec les meilleurs aussi loin. J’ai en effet chaque fois été décroché dans la dernière difficulté du jour. On verra donc l’année prochaine si l’on peut viser encore un peu plus haut au niveau du général. Le Top 15 est accessible si l’on dispose d’une équipe complète. Ici, il y avait deux malades", conclut le coureur de Vérandas Willems.

Crédit Photo : Sebastian Marcovici
 

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