Gal Glivar a remporté la semaine dernière la première manche de la Coupe des Nations Espoirs, l’Orlen Nations Grand Prix (voir classements). “Je ne m’y attendais pas au départ. Pendant la course, je voyais que j’étais parmi les meilleurs. Le dernier jour, j’ai tout donné et j’ai été récompensé. Je me suis débrouillé par moi-même comme je n’ai pas d’aussi forts coéquipiers que les Italiens ou les Français. Quand j’ai franchi la ligne, je ne savais pas que j’avais gagné le général car je n’avais pas vu que le Britannique (Lukas Nerurkar, NDLR) et le Danois (Nikolaj Mengel, NDLR), qui me précédaient au classement, avaient été distancés. Je pensais juste à l’étape“, avoue à DirectVelo le 2e de la dernière étape derrière Antonio Morgado.

Le Slovène de 21 ans est le fils de Srecko qui s’est classé 2e du premier Tour de Slovénie en 1993. Il a commencé le cyclisme à l’âge de 9 ans. “Je me concentre sur la route. Je fais un peu de piste l’hiver pour m’amuser et je sors le VTT de temps en temps pour récupérer et me relaxer dans la forêt“. Il se considère comme un puncheur. “Je ne suis pas un grimpeur comme Tadej Pogacar. Je ne suis pas très rapide pour un sprint massif, mais en petit comité après une course difficile, je peux être très dur à battre. En contre-la-montre, je n’ai pris part qu’aux Championnats nationaux et je n’ai pas de vélo de chrono, donc c’est difficile de se jauger“.

LE TOUR DE L'AVENIR À L’ESPRIT

Le sociétaire d’Adria Mobil est dans sa troisième année Espoir. “Je n’ai pas fait un bon début de saison, mais j’ai réussi à être en forme à temps pour le mois de mai qui a été couronné de succès“. Au début du mois, il a remporté sa première épreuve UCI, le Tour des Carpates (2.2U). “Ensuite, je me suis préparé de façon intense dans les montagnes slovènes“. En juin, il va tenter de continuer sur sa lancée lors de la deuxième manche de la Coupe des Nations, la Course de la Paix. “C’est un objectif. Je sais que c’est possible de gagner, j’y vais pour ça. Je connais toutes les routes. Je les ai déjà empruntées l’an passé et au Sazka Tour“.

Ensuite, Gal Glivar disputera le Championnat de Slovénie et le Tour d’Autriche. “Puis, je retournerai me préparer en altitude avant le Sazka Tour“. Après, il sera présent au Championnat du Monde à Glasgow et au Tour de l’Avenir pour la troisième fois de suite (47e en 2022, 27e en 2021). “Je l’ai à l’esprit, mais il y a encore beaucoup de temps d’ici-là. Je ne sais pas ce que je viserai“. De bonnes nouvelles performances pourraient lui ouvrir les portes d’équipes professionnelles. L’habitant de Novo Mesto entretient d’ailleurs quelques liens avec des coureurs professionnels. “J’ai récemment roulé avec Dusan Rajovic (Bahrain Victorious, NDLR). Je m’entends bien avec Fran Miholjevic (autre coureur de Bahrain Victorius, NDLR) et je parle souvent à Jan Tratnik (Jumbo-Visma, NDLR) sur Instagram“. Il fait de son mieux pour les rejoindre.