Clément Braz Afonso : « Beaucoup de places de 2e »
Après le Tour de la Mirabelle (2.2) et le Tour du Beaujolais, Clément Braz Afonso a terminé une nouvelle fois 2e d’un classement d’une course par étapes à l’occasion du Tour de Moselle ce week-end (voir classements). “Ça fait beaucoup de places de 2e cette année. Je suis tombé face à trois gars d’Étupes. Si j’avais eu un coéquipier, je n’aurais sûrement pas roulé et j’aurais joué. Mais l’occasion ne s’est pas présentée sur cette dernière course de ma saison“, souffle au micro de DirectVelo le sociétaire de Philippe Wagner qui a également fini 2e à Paris-Troyes (1.2), d’une étape de l’Estivale Bretonne et au GP Berra Immobilier.
L’athlète de bientôt 24 ans, qui compte une victoire sur une étape du Tour de la Manche, a tenté le tout pour le tout ce dimanche lors de la dernière étape du Tour de Moselle. “On devait essayer de mettre une première attaque au km 60. C’est ce que j’ai fait, je suis rentré sur l’échappée. Après, on s’est à peu près entendus même si certains ne roulaient pas. Mais on s’est fait reprendre plus loin. Après, j’ai un peu laissé passer le temps et j’ai essayé de me refaire la cerise“. Il a attendu le sommet de l’ultime GPM pour réaccélérer. “En général, le dernier raidard fait très mal. Je savais qu’il fallait attendre la petite redescente et le rond-point. On est sorti à deux-trois“.
« JE N’AVAIS PLUS LA GICLETTE DANS LE FINAL »
C’est finalement un groupe de huit coureurs qui s’est retrouvé à l’avant dont trois représentants du CC Étupes, Henri-François Renard-Haquin, Simon Baran et Eirik Vang Aas. “On s’est très bien entendus. Dans le final, on s’est un peu regardés. Henri a fait la cassure au virage pour son collègue, c’est super bien joué. Je voulais justement attaquer à cet endroit-là, mais je ne pouvais plus y aller“. Au départ, il était en 3e position général entre Henri-François Renard-Haquin 2e et Eliott Pauchard 6e, tous deux présents devant et dans le même temps que lui. “Je savais que Pauchard serait derrière moi à la place. Par contre pour Henri, il fallait que je lui mette des secondes même s’il faisait dernier du groupe, il y avait un grand écart de places“.
Mais le futur néo-pro chez CIC U Nantes Atlantique n’a pas été en mesure de creuser un écart pour s’imposer. “J’ai manqué un peu de jambes. J’ai beaucoup souffert dans la descente. Je n’avais qu’un 53 dents. Je ne savais pas quel plateau avaient les autres. J’ai l’impression que ça roulait beaucoup trop vite dans la descente. Ça a été mieux en bas sur le plat. Cependant, j’ai laissé beaucoup de cartouches, je n’avais plus la giclette dans le final pour essayer de mettre une belle attaque“.