Pierre Moncorgé joue avec les grands à Vesoul
Pierre Moncorgé (Team Bliz-Merida) a bouclé ce dimanche, à Vesoul (Franche-Comté), son deuxième Championnat de France Pros. Après celui de 2014, au Futuroscope, il a cette fois-ci franchi la ligne d'arrivée en 45e position, à 2'47'' du nouveau Champion de France, Arthur Vichot.
« J'ETAIS A FOND DANS MES ETUDES »
L'ancien sociétaire du Team Vulco-Vaulx-en-Velin, collaborateur de DirectVelo, a pourtant eu une préparation loin d'être idéale. "Ça faisait trois semaines que j'étais à fond dans mes études pour finir mon master. Je n'ai pas vraiment pu m'entraîner correctement, mais je pense que cette fraîcheur m'a aidé à faire ce que j'ai fait.", tempère le coureur de 24 ans. Avec seulement neuf heures de vélo la semaine qui a précédé l'événement, Pierre Moncorgé n'y avait donc aucune ambition si ce n'est celle de se faire plaisir. "Avant le départ, je voulais tenter de prendre la première échappée, pour ne pas subir le rythme des favoris qui sortaient du Critérium du Dauphiné ou du Tour de Suisse. Mais j'ai échoué...", sourit celui qui réside désormais en Suède, à Upsala.
« UN AUTRE MONDE »
L'objectif a alors changé : terminer la course. Et ce grand événement a décuplé sa motivation. C'est ainsi que Pierre Moncorgé s'est retrouvé dans le groupe de contre-attaque à seulement deux tours de l'arrivée, et après 230 kilomètres de course. Avant de finalement lâcher prise dans la première ascension du circuit - escaladée pour l'avant-dernière fois - et où il verra de près Julian Alaphilippe placer un énorme démarrage, ensuite suivi par Romain Bardet ou Thibaut Pinot. "C'est un autre monde, mais je suis content d'avoir pu faire la course avec eux. J'ai pu montrer le bout de mon nez. Ça m'a fait bizarre, c'était un bon moment. D'habitude, je regarde ces gars-là devant ma télé.", s'amuse celui qui, d'ordinaire, ne dispute que des Classe 2, voire des Classe 1. "C'est vrai que les courses longues me réussissent plutôt bien, et la course de dimanche m'a encore donné un peu plus de confiance.", se félicite-t-il. "Maintenant, je vais rentrer en Suède courir les courses de juillet. Puis j'irai faire quelques Classe 2 dans les pays de l'Est, pour préparer le gros objectif de fin de saison : le Tour des Fjords, à la fin du mois d'août", termine le globe-trotter.
« J'ETAIS A FOND DANS MES ETUDES »
L'ancien sociétaire du Team Vulco-Vaulx-en-Velin, collaborateur de DirectVelo, a pourtant eu une préparation loin d'être idéale. "Ça faisait trois semaines que j'étais à fond dans mes études pour finir mon master. Je n'ai pas vraiment pu m'entraîner correctement, mais je pense que cette fraîcheur m'a aidé à faire ce que j'ai fait.", tempère le coureur de 24 ans. Avec seulement neuf heures de vélo la semaine qui a précédé l'événement, Pierre Moncorgé n'y avait donc aucune ambition si ce n'est celle de se faire plaisir. "Avant le départ, je voulais tenter de prendre la première échappée, pour ne pas subir le rythme des favoris qui sortaient du Critérium du Dauphiné ou du Tour de Suisse. Mais j'ai échoué...", sourit celui qui réside désormais en Suède, à Upsala.
« UN AUTRE MONDE »
L'objectif a alors changé : terminer la course. Et ce grand événement a décuplé sa motivation. C'est ainsi que Pierre Moncorgé s'est retrouvé dans le groupe de contre-attaque à seulement deux tours de l'arrivée, et après 230 kilomètres de course. Avant de finalement lâcher prise dans la première ascension du circuit - escaladée pour l'avant-dernière fois - et où il verra de près Julian Alaphilippe placer un énorme démarrage, ensuite suivi par Romain Bardet ou Thibaut Pinot. "C'est un autre monde, mais je suis content d'avoir pu faire la course avec eux. J'ai pu montrer le bout de mon nez. Ça m'a fait bizarre, c'était un bon moment. D'habitude, je regarde ces gars-là devant ma télé.", s'amuse celui qui, d'ordinaire, ne dispute que des Classe 2, voire des Classe 1. "C'est vrai que les courses longues me réussissent plutôt bien, et la course de dimanche m'a encore donné un peu plus de confiance.", se félicite-t-il. "Maintenant, je vais rentrer en Suède courir les courses de juillet. Puis j'irai faire quelques Classe 2 dans les pays de l'Est, pour préparer le gros objectif de fin de saison : le Tour des Fjords, à la fin du mois d'août", termine le globe-trotter.