Marc Sarreau n'avait « pas le droit d'échouer »

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Marc Sarreau n'a pas tardé avant de rectifier le tir. Battu de peu ce samedi dans les derniers mètres de la Classic Loire-Atlantique (Coupe de France Pro), le sociétaire de la formation Groupama-FDJ a dominé Cholet-Pays de la Loire (1.1) au terme d'un sprint massif (voir classement). Soulagé, le lauréat du jour fait le point avec DirectVelo.

Tu disais ce samedi ne pas vouloir rentrer bredouille (voir ici) de ton week-end dans la région...
C'est vrai ! J'ai la pression et je veux gagner des courses. Aujourd'hui (dimanche), le parcours était taillé pour moi. La forme était là. Je voulais gagner. Je n'avais pas le droit d'échouer. J'avais fait le maximum hier (samedi) sur la Classic Loire Atlantique, mais ça n'avait pas souri. C'est ma deuxième victoire de l'année et ça fait plaisir.

Étais-tu revanchard au départ ?
Revanchard, non, parce que j'ai refait plusieurs fois la course d'hier dans ma tête, et je ne vois pas où j'ai fait une erreur. J'étais fort. Il fallait bien faire quelque chose pour essayer de gagner et ne pas se contenter d'une place d'honneur. Malheureusement, je me suis fait battre, mais ce n'était que partie remise. On a encore fait le maximum pour l'emporter, et on a concrétisé. C'est super pour tout le monde. 

« JE NE DOUTAIS PAS »

Tu n'as pas douté de toi ?
Ce n'est jamais simple de se faire battre, mais je n'étais pas dans le doute quant à ma forme et ma force. Un sprint, ce n'est jamais acquis d'avance. Je ne doutais pas, mais j'avais la crainte de ne pas gagner et de devoir attendre le week-end prochain.

Comment s'est déroulée ta journée ?
La course était usante, il fallait toujours être placé sur ces petites routes. On n'a pas eu à rouler tout de suite. Cofidis et Vital Concept ont assuré la chasse. On est intervenus seulement que ça a commencé à attaquer au kilomètre 150.

« C'ÉTAIT LE MINIMUM »

As-tu été inquiet suite aux nombreuses attaques dans le final ?
Je savais qu'il y aurait des attaques. Je savais aussi que les coureurs qui ont attaqué étaient des coureurs costauds, mais j'avais confiance en mon équipe. Derrière, je savais qu'il y aurait des gars pour rouler. Le final était défavorable pour trois coureurs. C'était difficile d'aller au bout pour eux. Au sprint, j'ai été super bien emmené par l'équipe et Mickaël (Delage) dans les derniers mètres. Je lui avais demandé de ne pas forcément me lancer trop vite, mais surtout de ne pas me lancer trop tôt parce que je savais que Bryan (Coquard) s'était écarté pour être derrière, à l'abri du vent. Il y avait un peu de vent, et je ne voulais pas faire comme hier et me faire déborder sur la fin. J'ai demandé à Mickaël de bien gérer et de m'emmener le plus loin possible, même s'il y avait moins de vitesse.

Quel bilan tires-tu de ton week-end ?
C'est un bon week-end avec une victoire. On peut toujours espérer mieux, mais une sur deux, c'était le minimum.

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