Dijon-Auxonne-Dole-Dijon : Les réactions
Eric Voigt (VC Toucy) a remporté, ce dimanche, la 107e édition de la Classique Rougeot Dijon-Auxonne-Dole-Dijon (Elite Nationale), disputée sur une distance de 154,6 kilomètres. Il a devancé Jaakko Hanninen (EC Saint-Etienne Loire) et Léo Bouvier (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com). Retrouvez quelques réactions recueillies par DirectVelo.
Réactions
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« Nous sommes venus ici pour gagner cette course. Dans le final, nous étions encore plusieurs coureurs de la formation à l'avant. Dans la dernière bosse, j'ai attaqué et je me suis ensuite retrouvé échappé avec Eric Voigt et Léo Bouvier. J'ai un peu attendu pour voir si le groupe revenait derrière car je savais qu'il y avait un coureur de l'équipe plus rapide au sprint derrière. Quand Eric Voigt est parti, il a pris de suite cinq mètres, je n'ai pas réussi à rentrer, l'écart était fait. C'est dommage de ne pas gagner cette course, mais ce n'est pas mal non plus de terminer deuxième pour un grimpeur sur une course plate. La condition est bonne. Le semaine prochaine, je disputerai le Tour de Saône-et-Loire, puis j'enchaînerai avec le Grand Prix de Vougy ».
J. HANNINEN
« Ce n'était pas prévu spécialement que je m'échappe dès le début. C'est une course où nous étions beaucoup représentés. L'objectif était de provoquer et éventuellement créer des échappées. J'ai attaqué à un moment où tout le monde avait besoin de souffler, personne n'est venu avec moi. Je suis parti dans l'optique de me faire plaisir tout seul. Je ne me suis pas relevé, je me suis dit que ce serait du bon boulot pour la suite. J'avais pour objectif de passer les deux bosses devant et éventuellement de me faire rattraper par un petit groupe de costauds qui serait sorti en haut. Ca ne s'est pas fait, mon directeur sportif m'a dit de lever le pied et les deux en contre sont rentrés sur moi. Je savais que c'était un peu voué à l'échec. J'étais dans la première bordure, j'ai réussi à rester vigilant. Même si j'avais produit des efforts, je ne m'étais pas mis à fond. Dans le final, je suis ressorti avec Aurélien Lionnet. Nous sommes rentrés sur le groupe de devant, mais pas les trois premiers qui étaient sortis. J'arrive pour la quatrième place, je décide de lancer mon sprint avant le virage, je passe le virage en tête. Il restait 300 mètres et je me suis couché dans les 50 derniers mètres. Beaucoup de monde m'a doublé au sprint. Je n'ai pas de regrets, je suis surtout déçu pour mon coéquipier Léo Bouvier qui ne réussit pas à conclure.
N. DEBEAUMARCHÉ
J'avais de bonnes jambes, j'ai quand même disputé le Tour des Flandres Espoirs hier (samedi), je suis rentré assez tard. Avec Alexys Brunel, j'ai été pris dans une chute au pied du Taaienberg. On a pris une cassure et j'avais mal au ventre, du coup, j'ai abandonné à 20 kilomètres de l'arrivée. J'ai eu du mal à dormir. Ce n'était pas prévu que je fasse la course, je devais y assister en spectateur. Quand les collègues se sont changés au club, j'ai eu envie de mettre mon cuissard aussi. Je suis donc retourné chez moi prendre un cuissard et mon vélo. Je n'ai pas pu assister au briefing. J'ai décidé de prendre le départ, c'était vraiment pour me faire plaisir. L'objectif est maintenant de bien récupérer en vue du Tour du Loir-et-Cher où j'avais terminé 11e l'an passé. Par la suite, je vais prendre un peu de repos ».
« J'avais expliqué à Eric Voigt les endroits où cela pouvait se jouer. Comme il avait couru samedi (au Tour du Charollais), je lui avais conseillé de rester dans les roues pendant 100 km, et au briefing, j’avais ciblé l’enchaînement des bosses à ce moment-là, si jamais les gars voulaient tenter quelque chose. Ensuite, il y avait la bosse à 7-8 km de l’arrivée, puis vent de dos jusqu’à Dijon. Eric est un peu puncheur, il n’aime pas les bosses longues, et ça lui convenait bien. Il n'avait pas la pression, ils sortent à trois. Je pense qu’il était aussi capable de gagner au sprint en faux plat montant, mais, il a anticipé le virage à 300 mètres.
Melvin Rulliere
Il vient de Washington, il courait en Belgique et je suis entré en contact avec lui quand je cherchais des coureurs intéressés par le calendrier français. Il habite à Toucy, il aimerait venir à Dijon cet hiver pour rester en France l’année prochaine, je pense qu’il va vite s’acclimater à la région avec cette première victoire en Elite ! Je suis content, c’est la première victoire du club, c’est très bien, surtout une semaine avant la Coupe de France. Moi, je n'ai jamais gagné cette classique, je crois que j’avais fait toutes les places, sauf la gagne et lui il y arrive du premier coup, à 21 ans ! ».