Grâce à ses multiples innovations technologiques, Mavic écrit depuis longtemps les grandes pages du cyclisme au service des coureurs. Pour fêter les 130 ans de la marque française, DirectVélo a décidé de revenir sur dix moments de la grande et la petite histoire du vélo. L'entreprise née à Lyon a posé sa griffe à chaque fois que le matériel a favorisé des performances sportives d'exception.

Mercredi 20 mai 2015, Nicolas Roux s'élance de Bordeaux en pleine nuit pour un drôle de marathon et une poursuite à 50 ans de distance. A 37 ans, lui qui n'a jamais vu en vrai Bordeaux-Paris, repart sur les traces du Derby 1965 pour rendre hommage à Jacques Anquetil, auteur du doublé historique Dauphiné Libéré-Bordeaux-Paris.

VITE SEC APRÈS LA PLUIE

17 heures de selle et 600 bornes l'attendent. Il roulera dans le sillage du derny de Joël Gallopin dans la deuxième moitié du parcours, fidèle à la tradition de Bordeaux-Paris qui se disputaient derrière entraîneur à partir de Châtellerault.

17 heures de selle, ça veut dire 17 heures sur la selle. Nicolas Roux est tout Mavic ce jour-là, jusqu'au casque. Il porte un cuissard avec la peau Ergo 3D Ortholite. "Lors de très longs efforts, le plus important est de ne pas devoir se soucier de ce genre d'éléments. Je ne ressens  aucune douleur, aucune irritation. J'oublie que je porte un cuissard, c'est ça le confort, c'est ça un produit performant", assure-t-il aujourd'hui.

La nuit et le petit matin sont froids. "La température moyenne fut de 6°C. Mais nous avons eu la grêle, la pluie, le vent". Dans ces conditions, la qualité du textile du cuissard peut faire la différence et rajouter au confort. "Les vêtements ont très vite séché", se souvient-il.

ONZE HEURES SANS ARRÊT ET SANS BLESSURE

Nicolas Roux est parti en long. A la prise des entraîneurs, il se change et enfile son cuissard court Mavic. Dans le sillage des frères Gallopin. "Après Chambord, à la sortie de la forêt, Guy Gallopin qui ouvrait la route en voiture vient me voir et me dit : «Si tu continues comme ça, tu vas droit dans le mur ! » C'est là qu'il me dit de lever les genoux, de tirer les pédales sans appuyer".

A la souffrance des jambes, du dos, pas question d'en rajouter une autre. Le spécialiste des longues distances se souvient d'une expérience douloureuse avec un cuissard d'une autre marque. "J'étais tellement irrité que j'ai fini en sang, ouvert à l'entre-jambe". Avec la peau Ergo Pro 3D Ortholite, il n'a pas connu ce genre de désagrément.

Après son Bordeaux-Paris réussi, Nicolas Roux a battu le record du Tour du Mont-Blanc en 2018 : 11 heures sans arrêt, avec le même cuissard Mavic. Là encore, le tissu a vite séché après la pluie. Et pour un coureur qui grimpe assis et passe 70 % du temps sur la selle malgré le relief, cela représente plus de 7 heures de frottement sur la selle, sans blessure. 

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