Florent Castellernau : « Avec des si... »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Florent Castellarnau a le nez creux. Parti dès le kilomètre 0, il s’est retrouvé ce mercredi dans la bonne échappée du Tour de Savoie Mont-Blanc. Les six hommes de tête ont compté plus de 10’ d'avance sur un peloton qui ne les a jamais revus. Mais le coureur du Team Pro Immo Nicolas Roux n’a pu tenir le rythme dans la dernière ascension. Il doit se contenter de la 4e place sur cette étape remportée à Praz-sur-Arly par Joab Schneiter (voir classement). Il revient sur sa journée auprès de DirectVelo

DirectVelo : L’échappée s’est jouée la victoire !
Florent Castellarnau : Je voulais être vigilant en début de course pour m’échapper. Je pensais qu’elle pouvait aller au bout. Nous avions vent dans le dos une bonne partie de l’étape. Stefan (Bennett) avait repéré l’étape. Il nous avait dit qu’une fois le col des Aravis franchi, nous étions vite à l’arrivée. J’ai suivi Antoine Debons qui est parti dès le kilomètre 0. Je voulais voir si un gros groupe allait rentrer. Nous étions alors trois (avec Maël Guégan) puis trois autres coureurs sont rentrés : mon coéquipier Maxime Urruty, Thomas Champion et le futur vainqueur (Jacob Schneiter).

Vous avez rapidement creusé...
Je savais que la première partie de course était sinueuse. Il fallait en profiter pour creuser le plus possible sur le peloton, c’est ce que nous avons réussi à faire. Quand notre directeur sportif est venu nous dire que nous avions 5’ d’avance, j’ai commencé à y croire, avec ce vent de dos… Si le peloton ne se mettait pas vite à rouler, il allait avoir du mal à rentrer. Devant, l’entente était bonne entre nous. Quand dans la montée des Aravis ont a appris que l’avance était montée à plus de 9’, on s’est dit qu’on allait largement au bout… Avec Maxime, on voulait faire la descente des Aravis pour lâcher un ou deux coureurs…

« JE ME SUIS RASSURÉ »

Que s’est-il passé à un kilomètre du sommet ?
J’ai eu un problème avec mon transpondeur en début de course. Il s’était retrouvé dans mes rayons. Du coup, ça m’a pété un rayon plus tard dans les Aravis. J’ai donc perdu du temps. Il a fallu que je chasse pour rentrer sur les quatre (Maël Guégan est tombé au moment de l’accrochage, NDLR). J’ai réussi à revenir mais je n’ai pas pu suivre le rythme de Thomas Champion dans la montée de Combloux. Je suis resté jusqu’à l’arrivée avec Antoine Debons. On voyait devant Champion et Schneiter mais nous n’avons jamais pu rentrer. Je n’ai même pas pu sprinter pour la troisième place. J’étais au bord des crampes.

Quel bilan fais-tu de cette journée ?
Je suis quand même satisfait de mon étape. C’est la première fois que que je fais un résultat ici en cinq participations. Je n’avais jamais fait mieux que 28e. Je pensais avoir le maillot des sprints mais c’est cumulé avec l’arrivée. Sans mon incident ? Avec des si, on peut refaire la course… Mon objectif est de faire un beau Tour de Savoie Mont-Blanc. C’est de bon augure surtout que j’avais pris un tir samedi dernier à  Fleurie. Je me suis rassuré.

 

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