Sten Van Gucht : « L’équipe la plus forte »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Ce week-end, Sten Van Gucht vise le doublé. Lauréat des 4 jours des As-en-Provence (Élite Nationale) l’an passé dans des circonstances particulières avec la pénalité de Jérémy Cabot le dernier jour, le Belge espère remettre le couvert. Piégé par un groupe d’attaquants le premier jour, il a joué la victoire d’étape sur le circuit de Lançon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) ce vendredi, comme lors des deux éditions précédentes. Mais une fois encore, il a été battu sur cette même ligne d’arrivée (voir classements). La faute à un Marc Brustenga très rapide mais également à un problème mécanique dans le sprint final. Le récent vainqueur d’étape du Tour du Pays de Montbéliard (Coupe de France N1) fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Tu as réalisé une très grosse fin de course ce vendredi !
Sten Van Gucht : D’abord, je suis rentré tout seul. Mais dans le final, ça ne s’entendait plus dans le groupe de tête et du coup, c’est rentré. C’est dommage car c’était l’occasion de reprendre du temps au général. Un coureur de Grenoble est sorti (Fabien Holbach, NDLR) et j’ai encore fait l’effort pour ramener. Puis j’ai lancé le sprint. Tout semblait parfait mais j’ai eu un saut de chaîne. Pendant une seconde, j’ai pédalé dans le vide et j’ai dû me rasseoir. J’ai vite relancé mais j’avais déjà perdu de la vitesse et tout mon élan. Sans ça, je pense que c’était bon…

Tu connais très bien cette arrivée à Lançon-de-Provence…
J’avais déjà terminé 2e ici ces deux dernières années, derrière Maxime Urruty en 2018 et Jérémy Cabot en 2019. Cette fois, vu la façon dont j’avais géré mon affaire, je pense que c’était parfait et que ça allait le faire. Je savais qu’en vitesse pure, Marc Brustenga était plus rapide que moi. Mais sur une montée en léger faux-plat montant, et avec la façon dont j’étais parvenu à prendre le dernier virage, c’était l’idéal. Sauf que la mécanique fait partie de la course…

« SI JE SUIS VENU, C'EST POUR GAGNER »

Sur cette 2e étape, l’échappée a semblé hors de portée vers la mi-course. Et pourtant…
On a même annoncé 3’40” à 4’00” en haut du GPM… J’ai relancé moi-même en suivant une attaque, avec le vent favorable. J’ai roulé à bloc et profité des cassures et c’est comme ça qu’on a rapidement repris du temps. Sur 25 bornes, on a repris 1’30”. Puis tout a fini par rentrer. On avait deux mecs devant mais on voulait essayer d’être en surnombre car je pense qu’on est l’équipe la plus forte ici. On s’est retrouvé à cinq mecs de l’équipe devant ou dans le premier contre. On a bien géré en relançant au bon moment.

Tu es tenant du titre de l’épreuve. As-tu toujours le doublé en tête ?
Si je suis venu ici, c’est pour gagner. Mais c’est toujours compliqué, surtout qu’il n’y a pas d’étapes avec de grandes difficultés. Il n’y a pas une étape qui va forcément se jouer à la pédale. C’est d’abord une course de mouvements. Clairement, ça va être difficile de sortir seul et de reprendre du temps, je suis réaliste. Mais bon, on va réessayer demain (samedi) et dimanche, en jouant l’étape et pourquoi pas le général aussi.

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