Sylvain Moniquet prend un avantage

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

La Ronde de l'Isard dure quatre jours, et chaque journée compte. Sylvain Moniquet n'a pas raté le bon wagon ce jeudi entre Toulouse et Salies-du-Salat. Le coureur de la Conti Groupama-FDJ se méfiait de la mise en route de la course 2.2U. "La première étape d'une course montagneuse est souvent piégeuse pour moi. C'était une étape plate, il fallait rester avec le gros du peloton. Je ne partais pas dans l'optique de prendre une échappée", raconte-t-il à DirectVelo.

Les sens en éveil, le vainqueur du Triptyque Ardennais 2019 surveille l'agitation en tête de peloton. "Je voyais des groupes partir, je me suis forcé à aller dedans. J'ai eu la bonne intuition. Je sais que quand un groupe de dix-quinze sort, c'est mieux d'aller avec", indique le 17e de la première étape (voir le classement).

LE SEUL CANDIDAT POUR LE GÉNÉRAL

Quand il recense les coureurs autour de lui, il voit qu'il est entouré de trois équipiers, Alexandre Balmer, Hugo Page et Lewis Askey, mais aussi qu'il est le meilleur grimpeur du groupe. "J'étais le seul candidat pour le général, c'est une bonne chose. Je prends un peu d'avance sur les très bons grimpeurs avant les étapes de montagne. C'est bon pour le moral, ça montre que j'ai les jambes, même sur le plat", apprécie le 8e du dernier Tour de Savoie Mont-Blanc.

Ce bonus de 2 minutes sur les autres candidats au classement final, "sans dépenser trop d'énergie", le met dans le bon sens pour la suite de la Ronde de l'Isard. Le coureur de 22 ans espère même gratter quelques secondes supplémentaires vendredi après-midi. "Le chrono par équipes va peut-être nous permettre de gagner du temps", espère-t-il. Sylvain Moniquet va donc aborder les cols avec "tous les voyants au vert". La première place est un objectif. "Je ferai tout pour", assure-t-il.

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