Lilian Calmejane avait des fourmis dans les jambes. Dès le premier kilomètre du Tour de la Provence, le sociétaire d’AG2R Citroën Team a suivi l’attaque de Delio Fernandez Cruz (Delko) ce jeudi entre Aubagne et Six-Fours-les-Plages. “J’espérais qu’il y ait plus de mecs. On n’était que deux. C’était la seule journée où il y avait un coup à faire. Je pouvais jouer ma carte, j’avais de la liberté. Je voulais tenter ma chance. On ne sait pas de quoi demain sera fait et quelles courses il y aura", déclare-t-il au micro de DirectVelo.

Avec son compère espagnol, il a passé plus de 100 kilomètres en échappée, avant d'être repris à l'entame de la Montée du Brulat. “On a plutôt très bien géré la journée. Il y avait beaucoup de vent. On n’a jamais roulé très vite. Le peloton a décidé de notre sort". Au passage, le coureur de 28 ans a pris le maillot de meilleur grimpeur et quatre secondes de bonifications lors des sprints intermédiaires. “Ça permet d’être placé au général (voir classement), on ne sait jamais. C’est une journée positive. L’étape de demain (vendredi) s’annonce très difficile. La voiture sera bien placée si besoin avec la pluie".

A-t-il des ambitions pour cette deuxième étape entre Cassis et Manosque ? “L’arrivée me convient bien. Je ne la connais pas exactement. Avec de bonnes jambes, c’est possible. Mais le plateau est très relevé ici. Ce serait prétentieux de dire que demain (vendredi), c’est pour moi. On verra si j’ai bien récupéré. On a plusieurs coureurs dans l’équipe qui peuvent s’illustrer. On a un gros collectif. On s’adaptera pour faire le meilleur résultat possible".