La saison cycliste n'a pas repris en Guadeloupe alors qu'en Martinique, la préfecture autorise les contre-la-montre individuels. Alors pour pouvoir ouvrir les compétitions, le comité régional de Guadeloupe s'est rapproché de la préfecture pour proposer son protocole sanitaire lors d'une réunion mercredi dernier. "La particularité de notre sport est de se dérouler sur la voie publique et il peut provoquer des rassemblements de personnes, a rappelé Frédéric Théobald, le président du comité, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue vendredi. Nous avons travaillé sur notre protocole, Michel Callot nous a transmis des éléments que nous avons transmis aux services de l'état". En l'absence de compétitions officielles, des courses "sauvages" se développent en Guadeloupe sur des routes ouvertes à la circulation ce qui suscite l'inquiétude de la préfecture et du comité.

Parmi les mesures proposées par les dirigeants du cyclisme guadeloupéen, on retrouve d'abord le respect des gestes barrière (distanciation physique, lavage des mains, port du masque) mais aussi la réduction du nombre de participants par catégorie, la prise de température des coureurs et de l'encadrement, le huis-clos et l'absence de protocole à l'arrivée. Pour les mineurs, on ne parle pas encore de compétitions mais de rencontres inter-club. Ce protocole sera expérimenté pendant deux mois.

L'objectif de Frédéric Théobald est d'ouvrir la saison sur route le 21 février prochain pour pouvoir rendre compétitifs les coureurs locaux en vue du Tour de Guadeloupe (2.2) prévu du 30 juillet au 8 août. Mais avant cela, la préfecture doit donner sa réponse sur le protocole proposé en début de semaine.