Luc Dury voulait s’amuser
Luc Dury n’avait plus disputé la moindre course sur route depuis le 27 mars dernier et le Grand Prix de Saint-Etienne Loire. Alors il voulait se faire plaisir ce samedi 1er mai sur les routes de la Maggioni Classique Châtillon-Dijon. “L’atmosphère est un peu pesante en ce moment, alors je voulais m’amuser, faire la course et être aux avant-postes. J’y suis arrivé, c’est tout bénéf’”, apprécie-t-il au micro de DirectVelo.
Le coureur de l’EC Saint-Etienne Loire était présent dans l’échappée de sept coureurs, partie vers le 45e kilomètre. “Une fois devant, on n’était pas maître du temps. C’est le peloton qui allait décider de l’écart laissé”. Il a offert 3’ aux fuyards, avant un coup de force de la Groupama-FDJ Conti suivi d'un ralentissement qui a refait passer l'écart à 3’. “J’ai commencé à y croire. Je me disais que ça pouvait le faire. Il suffisait d’avoir une désorganisation dans le peloton”. Mais le VC Villefranche Beaujolais a mis fin à l’échappée à une trentaine de bornes de l’arrivée. “Ils ont décidé de rouler fort. Sten Van Gucht a roulé apparemment comme un fou derrière. Ils ont vite bouché l'écart”, sourit le Stéphanois.
AU SERVICE DU COLLECTIF À L'ALPES ISÈRE TOUR
Même s’il n’y a pas de résultat au bout, le coureur de 24 ans est satisfait de sa course. “C’était une belle journée de vélo. Le bilan est plutôt positif”. Le 3e d'une manche des Boucles du Haut-Var a pu voir que la forme était là. “Il faut que je reprenne du rythme maintenant”. Ces prochaines semaines, il enchaînera le Tour du Loiret (Elite Nationale), où il cherchera à s’amuser sur des étapes, et l’Alpes Isère Tour (2.2), où il sera au service du collectif. “On a des gars qui préparent bien cette course. On a de quoi s’amuser avec le groupe qu’on a”, estime le capitaine de route stéphanois.
Lui pourrait également s’amuser un peu plus tard sur des manches du Gravel Tour. Début avril, il a pris part à la manche de Laissac (Aveyron), avec son coéquipier Julien Flachon. “C’était pas mal du tout. Normalement, c’était une course normale mais c’était à la trace GPX en raison du contexte sanitaire. C’était une belle expérience. On verra si on participe à d’autres manches. On s’amusera peut-être à en faire. À voir comment la Covid évolue”.