Dorian Godon : « J’ai marqué des points »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

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Peu importe la date, Dorian Godon est à la maison à Paris-Camembert. Déjà vainqueur en septembre dernier, le coureur d’AG2R-Citroën Team a de nouveau levé les bras sur la course 1.1. Et encore une fois en se montrant offensif, en sortant à une trentaine de kilomètres de l’arrivée en contre-attaque, accompagné par Pierre-Luc Périchon (Cofidis). "Toute l’équipe a fait un super boulot derrière, on allait dans tous les coups. Nous sommes partis avec Geoffrey (Bouchard)". En effet, son coéquipier, récent meilleur grimpeur du Giro, avait déjà pris la poudre d’escampette quelques instants auparavant. Permettant ainsi de composer un groupe de quatre à l’avant. Lars van den Berg (Groupama-FDJ) étant le dernier élément de ce groupe.

À deux contre Pierre-Luc Périchon et Lars van den Berg, les deux coureurs d’AG2R Citroën ont maîtrisé leur affaire. Geoffrey Bouchard est le premier à lâcher, puis Lars van den Berg perd ses chances sur crevaison. "Geoffrey a roulé à bloc pour moi, je sentais que j’étais le plus fort. Dommage que le mec de la FDJ crève dans la dernière descente. Après j’étais confiant pour le sprint. Le travail porte ses fruits". Comme l’année dernière, Dorian Godon maîtrise son duel final, avec Pierre-Luc Périchon cette fois. Signant le doublé après avoir dominé Maurits Lammertink en 2020 (voir classement). "C’est une course que j’affectionne. Il faut vraiment courir devant. Je connaissais par cœur les routes de l’année dernière. Je savais où on pouvait faire la différence, et où ça faisait mal".

« CETTE VICTOIRE ARRIVE AU BON MOMENT »

Alors que les offensives se multiplient loin de l’arrivée, Dorian Godon se réjouit de ce scénario mouvementé. "C’était mieux pour nous, ça a relancé un peu la course. Ça roulait encore plus vite, donc c’est encore plus usant, c’est le top". À l’aise sur ces profils escarpés, le coureur de 25 ans est soulagé de triompher. "Si on avait fini 2e on n’aurait pas été content. On jouait vraiment la victoire avec n’importe qui dans l’équipe. On a bien couru, ce n’est pas tous les jours facile de gagner". Un nouveau succès sur les routes de Paris-Camembert, qui tombe à point nommé. "C’est une confirmation, cette victoire fait plaisir parce qu’elle arrive au bon moment… pour la sélection du Tour".

Car le départ de la Grande Boucle approche, et Dorian Godon n’a pour le moment pas l’assurance d’être sur la ligne à Brest. "Je fais les plus grosses courses du calendrier, comme Paris-Nice, le Dauphiné... J’espère être au départ du Tour de France à Brest dans deux semaines, grâce à cette victoire. Je n’ai pas encore de garanties mais j’ai marqué des points". Ce mardi en Normandie, comme en juillet sur les routes du Tour, la chaleur peut jouer un rôle. "Je ne suis pas trop fan. Au Dauphiné, j’en ai un peu souffert mais je me suis acclimaté jour après jour. Parfois, je roulais l’après-midi chez moi pour m’acclimater. On s’arrose, les assistants font d’ailleurs un super boulot". En espérant avoir affaire à eux durant trois semaines, au mois de juillet.

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