Samuel Watson : « Là, ça a marché »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

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La montée en puissance est confirmée. Troisième de l’ultime étape du Tour Alsace, avant de terminer à cette même place, ce samedi, sur la deuxième étape du Kreiz Breizh Elites, cette fois Samuel Watson a eu son heure de gloire. Battu à chaque fois au sprint, le Britannique qui porte les couleurs de sa sélection nationale a préféré se débarrasser de tous ses adversaires (voir classement). "Je suis extrêmement heureux. J'ai parfois été près d'obtenir la victoire et là, ça a marché", se réjouissait-il après l’arrivée. Avant d’ajouter qu’il s’agit de "la plus grande victoire de [sa] carrière".

Pour triompher, il a dû se débarrasser de Julian Lino (Bike Aid), sorti en solitaire quelques instants avant lui. "J'ai juste roulé le plus fort possible. J'étais vidé en passant la ligne. J'ai donné le maximum. J'étais mort à la fin, j'ai fait ce que j'ai pu", insiste-t-il. À l’aise au sprint, même quand celui-ci est dans une bosse, le coureur de 19 ans se cherche encore. "Je ne sais pas honnêtement quel type de coureur je suis. Je peux un peu tout faire sans être un pur sprinteur ou un pur grimpeur".

UN PREMIER MAILLOT DE LEADER

Comme Michel Hessmann, leader du général jusqu’à ce dimanche, Samuel Watson a de bons souvenirs de la Bretagne. Pour sa seconde année Juniors, il avait terminé 2e du Trophée Centre-Morbihan… derrière l’Allemand. Une belle revanche pour le Britannique, qui prend le maillot de leader à son rival grâce à son numéro solitaire. "Je verrai ce que je peux faire demain (lundi). J'essaierai de garder ma place de leader au classement général. Il faut avoir confiance en ses équipiers, ils feront de leur mieux et moi je suis en bonne forme".

Ce lundi marquera le clap de fin de l’épreuve de Classe 2. Sur les 182 kilomètres qui séparent Guingamp et Rostrenen, Samuel Watson va découvrir quelque chose de nouveau pour lui. "Ce sera la première fois que je défendrai un maillot de leader. J'apprendrai", sourit-il. Mais avec seulement six petites secondes sur son premier poursuivant, Nick van der Lijke, l’Espoir 2 n’a pas le temps de réviser sa leçon. "Ce sera un test dur. Il faut avoir confiance en nous, et croire qu'on peut le faire. Nous essaierons de faire du mieux possible".


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau

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