Le résultat n'est pas celui que Rayan Helal attendait. Médaillé d'argent, la veille, en vitesse par équipes, le sociétaire de l'US Créteil a raté sa finale du Championnat du Monde de keirin ce jeudi soir. "Je n'ai pas pu m'exprimer réellement, c'est comme ça, c'est le jeu. Une finale c'est une progression, mais je ne me contente pas de ça, je ne suis satisfait ni de ma place (6e) ni de ma prestation", réagit-il auprès de DirectVelo.

Au moment d'analyser sa course en finale, le coureur de 22 ans retient les erreurs de placement. "En début de course, Lavreysen (futur Champion du Monde, NDLR) a enclenché très tôt. J'étais un peu surpris par cette attaque. Il a forcé juste pour qu'il soit le seul à pouvoir passer. Je n'avais pas la place pour pouvoir le suivre". Pour se dégager, il tente de passer en troisième épaisseur. "J'étais en retrait, puis je suis passé par l'extérieur donc il y avait plus de chemin à faire. À ce niveau là ça ne pardonne pas. Techniquement je me suis très mal placé. Mais c'est comme ça, je vais apprendre de mes erreurs".

Rayan Helal mesure à Roubaix le travail qui l'attend encore pour rouler sur le haut du pavé dans une finale de Championnat du Monde. "Il faut plus d'ajustements techniques. J'irai de l'avant pour être meilleur l'an prochain". Mais avant de penser à 2022, il faut terminer de la meilleure façon le Championnat 2021, si bien commencé. "Il reste la vitesse, on verra ce que ça donne samedi. J'ai juste envie de bien faire. Je vais analyser, me reposer et me concentrer sur ma dernière compétition. On fera le bilan après".