Timmy Gillion entre hâte et stress

Crédit photo DirectVelo

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Timmy Gillion est rentré à pleine vitesse dans le petit monde des démarreurs de la vitesse par équipes. En 2021, à la manche de Coupe des Nations de Saint-Petersbourg, il a signé deux fois 17"4 sur le premier tour de piste départ arrêté. Un très bon temps à 19 ans.

Cette semaine, il s'apprête à disputer son premier Championnat du Monde Elites à ce poste après le forfait de Florian Grengbo, blessé au genou. "J'ai hâte de les faire mais ça ne m'empêche pas d'être stressé avec tous les Français qui vont regarder, reconnaît-il auprès de DirectVelo. C'est doublement à domicile avec le club de Saint-Quentin-en-Yvelines (où il est licencié, NDLR)". Pour gérer ce stress, il travaille avec la préparatrice mentale de l'équipe de France. "Nous sommes nombreux à travailler avec".

« À CHAQUE COMPETITION, IL Y A DES CHOSES À APPRENDRE »

Chez les Elites, son palmarès affiche déjà deux médailles d'argent du Championnat d'Europe dans la vitesse par équipes. "Ça aide pour déstresser. Je connais déjà cette appréhension, mais il y aura beaucoup plus d'équipes, plus de monde en tribune". L'an dernier à Granges, il n'avait pas pu répéter les temps de Saint-Petersbourg. "C'était le stress mais aussi un problème technique, explique-t-il. Cette année au Championnat européen, j'ai pu réaliser les mêmes temps qu'à Saint-Petersbourg, comme quoi, ce n'est pas parce que j'ai fait un bon temps en Coupe du Monde que tout est joué, à chaque compétition il y a des choses à apprendre". Comme l'attention portée au poids. "Je me suis rendu compte que je réalise mes meilleurs temps à un certain poids".

Timmy Gillion a commencé la piste à 13 ans. "J'ai fait mon premier baptême à Bordeaux. Je ne m'entrainais pas beaucoup sur piste, je disputais surtout les compétitions et à partir de 15 ans, j'allais m'entraîner à Barcelone". Mais c'est d'abord sur la route qu'il a vu qu'il allait plus vite que les autres. "Mais les bosses, je n'aimais pas trop... Quand j'ai commencé la piste, on a remarqué que sur les courses aux points j'avais une pointe de vitesse. Au début quand on est jeune, on peut se débrouiller mais quand je suis arrivé au Championnat de France, je me suis rendu compte que les courses en peloton, ce n'est pas trop mon domaine. Après mon titre de Champion de France Cadets (2018), j'ai continué à faire des courses en peloton, jusqu'en Juniors, mais depuis 2019 je n'en fais plus".

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