Lotte Kopecky : « J'ai dormi tout l'après-midi »

Crédit photo Thomas Maheux - DirectVelo

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Les trois mêmes drapeaux que l'an dernier à Roubaix ont flotté au mât, ce jeudi, après la finale du Championnat du Monde de l'élimination femmes. Mais cette fois-ci à Saint-Quentin-en-Yvelines, le noir-jaune-rouge de la Belgique domine les étendards italiens et américains. Lotte Kopecky, dominée en 2021 par Letizia Paternoster, a cette fois-ci devancé Rachele Barbieri, et Jennifer Valente reste abonnée à la médaille de bronze. "Quand tu fais 2e au Championnat du Monde, tu sais que tu peux gagner. Du coup, pas de problème pour trouver la motivation, déclare la nouvelle Championne du Monde à DirectVelo. Il n'y a pas meilleure façon de débuter ce Championnat du Monde".

En 2021, la représentante du Team SD Worx avait endossé le maillot arc-en-ciel de la course aux points, son premier titre mondial individuel, quatre ans après le couronnement à l'Américaine avec Jolien D'Hoore. Cet été, la lauréate du Tour des Flandres a rajouté le maillot de Championne d'Europe de la course aux points sur ses épaules.

« JE DÉTESTE LES NEUTRALISATIONS »

"Obtenir de plus en plus de résultats m'aide au niveau de la confiance, mais ce n'est pas simple de prendre le départ en tant que favorite, nuance-t-elle. Il faut trouver l'équilibre pour ne pas être trop confiante. Je sais que ce ne sera pas toujours aussi facile". D'ailleurs ce jeudi matin, les jambes étaient molles. "J'ai dormi tout l'après-midi. Quand je me suis réveillée et quand j'ai pris la route vers le vélodrome, je me sentais bien".

Cette élimination a été marquée par une chute qui a provoqué une neutralisation, ce qui ne l'a pas avantagée. "Je déteste les neutralisations. Elles permettent aux autres athlètes de récupérer, ça rend la course moins difficile et je n'aime pas ça". Mais à l'arrivée, la plus forte s'est imposée. Après Roubaix, Saint-Quentin-en-Yvelines, les vélodromes français réussissent bien à Lotte Kopecky. C'est d'ailleurs à Saint-Quentin qu'elle avait remporté le premier titre européen de l'Américaine, toujours avec Jolien D'Hoore. Elle ne sera donc pas dépaysée en 2024. "Les Jeux de Paris sont déjà dans ma tête".

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