Amandine Muller, un Mondial en guise de reprise ?

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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C’est une drôle de situation que s’apprête peut-être à vivre Amandine Muller. La crosswoman pourrait retrouver la compétition lors du plus grand rendez-vous de l’année, le Championnat du Monde, à Hoogerheide, aux Pays-Bas. Pour rappel, la sociétaire du VC Eckwersheim - deux fois 2e à Camors en Coupe de France - a été touchée à la clavicule - trait de fracture - le 8 janvier dernier, à Zonhoven (Province de Limbourg), sur une manche de Coupe du Monde. “Trois minutes après le départ, dans une descente, je me suis plantée dans le sable et j’ai fait un soleil. Comme j’avais déjà cassé cette clavicule en juin dernier, j’ai tout de suite compris que c’était reparti pour un tour”.

Cette chute l’a évidemment privée du Championnat de France, le week-end suivant. “J’ai quand même regardé la course mais j’étais dégoutée. J’aurais voulu être avec elles mais bon, je n’avais pas le choix. Il fallait que je sois devant la télé…”. Pour autant, cette chute en terres belges pourrait ne pas nécessairement rimer avec fin de saison pour l’Alsacienne. En effet, elle a été sélectionnée pour le Championnat du Monde après plusieurs échanges avec François Trarieux et le staff de l'équipe de France. Si elle se rend à Hoogerheide, ce sera quoi qu’il arrive sa course de reprise, puisqu’elle ne sera pas encore rétablie pour les dernières manches de Coupe du Monde. “Pour l’instant, je fais des intensités sur home trainer. Je compte reprendre la route la semaine prochaine et c’est à ce moment-là que je verrai si j’arrive bien à m’appuyer sur mon bras droit”, précise-t-elle auprès de DirectVelo.

Malgré cette drôle de situation et, forcément, des doutes, l’athlète de 16 ans se veut relativement confiante. “Dans ma tête, je suis quasi certaine d’être au Mondial. Il faut simplement qu’il n’y ait plus la moindre douleur”. Et elle se veut même ambitieuse. “J’espère faire une bonne place, même si je sais qu’arriver sur un Mondial dans ces conditions n’est pas l’idéal. Ça dépendra beaucoup de mon état physique et de mes sensations le Jour-J. On ne sait jamais”. En attendant, elle s’est lancée dans une véritable course contre-la-montre pour être prête en temps et en heure.

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