Alexis Guérin : « En Conti, j'avais fait le tour »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Après trois années chez Vorarlberg, Alexis Guérin a rejoint à l’intersaison la ProTeam Bingoal-WB. “On peut appeler ça un nouveau départ. Au niveau Conti, j’avais fait le tour. J’ai eu la chance de gagner de grandes courses dont certaines contre des coureurs du WorldTour. Pour moi, c’était le moment d’aller courir beaucoup plus souvent et voir si j’ai le moteur pour me battre chaque week-end contre eux", avoue au micro de DirectVelo le Girondin qui a notamment remporté des étapes du Sibiu Tour (2.1) et du Tour de Savoie Mont-Banc (2.2) en 2021 et qui a terminé 2e des classements généraux du Tour de Bulgarie, du Tour de Haute-Autriche et d’In the footsteps of the Romans (2.2).

Le coureur de 30 ans a eu plusieurs contacts avec des formations d’un échelon supérieur et il a finalement choisi la formation belge. “J’ai eu des discussions avec plusieurs managers. J’ai beaucoup apprécié le contact avec Christophe Brandt. Je m’entends également bien avec les directeurs sportifs de l’équipe. Le côté famille de cette équipe est très important. J’avais besoin de cet aspect-là pour retrouver ce niveau", confie Alexis Guérin, qui retrouve parmi ses coéquipiers un certain Karl-Patrick Lauk, contre qui il a couru chez les amateurs en France.

SUR LES CLASSIQUES ARDENNAISES

L’ancien pensionnaire de l'équipe Delko (2018-2019) a passé un bon hiver. “On a eu de beaux stages à Calpe. Les tests étaient excellents et réussis. Maintenant, il reste à le confirmer en course". Pour sa première compétition, lors de la Tropicale Amissa Bongo, il a terminé dans le Top 10 (voir classement). “J’étais pourtant malade. J’avais un rôle de capitaine de route". Le week-end dernier, sur le Tour des Alpes-Maritimes et du Var, il était en préparation. “J’étais là pour me tester et travailler pour mes leaders avec notamment Marco Tizza qui a marché très fort en Arabie Saoudite (10e au Saudi Tour, NDLR)".

Alexis Guérin sait qu’il aura prochainement sa chance. “C’est un roulement. Chacun a son mot à dire. J’ai un rôle assez important avec beaucoup de libertés. J’ai les qualités pour gagner et je peux aussi aider un sprinteur à être placé“. Il aura l’opportunité de découvrir les Classiques Ardennaises en avril prochain. “Je suis dans une équipe wallonne. J’aurai la chance d’avoir des gens très expérimentés à mes côtés. Je vais effectuer un stage pour repérer les routes et ne pas arriver dans l’inconnu. J’espère avoir la forme que j’ai eue par le passé et batailler avec les copains comme je le faisais chez les Espoirs“. Ces épreuves seront plus longues que celles qu’il a disputées ces dernières saisons, mais il n’est pas inquiet. “J’ai toujours fait beaucoup de volume. Je suis quelqu’un de très travailleur, on ne m’enlèvera jamais ça. Matthieu Ladagnous avec qui je m’entraîne me dit parfois que j’en fais beaucoup trop. Mais j’ai ce besoin-là pour être en confiance“.

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