Thomas Gachignard : « Chez les pros, on sait quand la guerre a lieu »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Pour sa deuxième course de la saison après le Grand Prix de Marseille-La Marseillaise, Thomas Gachignard a terminé dans le Top 20 du Tour des Alpes-Maritimes et du Var (voir classement). Lors de la deuxième étape, le sociétaire de St-Michel-Mavic-Auber 93, qui a attaqué dans le final, a même été proche de rentrer dans le Top 10. “Je suis super content. Samedi, mon objectif était d’être dans les meilleurs au passage au sommet du troisième col. C’est top de pouvoir encore jouer la gagne dans les derniers hectomètres. Quand Thibaut Pinot a été repris, j’ai tenté directement de contrer à environ deux kilomètres de l’arrivée. Je n’ai pas réellement fait de cassure puis au sprint, j’ai gardé ma place", analyse-t-il au micro de DirectVelo

De quoi entamer sa première saison chez les professionnels de la meilleure des manières. “Je ne voulais pas subir. C’est bien d’être dans le bon tempo d'entrée. Ça me donne de la confiance, c’est le principal. Au fur et à mesure, je progresse. Au fil des années, je franchis des paliers. Le travail de cet hiver paie. J’ai repris l'entraînement beaucoup plus tôt, début novembre, et j’ai eu trois stages avec l’équipe". Le rythme chez les pros lui sied. “Ce n’est pas comme chez les amateurs où ça attaque dans tous les sens et où c’est euphorique. Chez les pros, on sait quand la guerre a lieu, ça se joue au placement". 

Même s’il est déjà dans le coup, le coureur de 22 ans veut prendre son temps. “Le but est d’emmagasiner le maximum d’informations, de prendre du volume, d’apprendre le boulot d’être pro et d’aider l’équipe autant que possible. Je dois prendre mes marques, c’est comme si je recommençais à zéro. On verra ensuite pour la deuxième partie de saison". L’été dernier, Thomas Gachignard avait pris part au Tour de l’Ain en tant que stagiaire dans la formation francilienne. “Je veux m’améliorer en haute montagne. J’aimerais peaufiner ça. Ici (au Tour des Alpes-Maritimes et du Var, NDLR), ce ne sont pas des cols de sept-huit kilomètres. Pour le moment, je suis plus puncheur“. Ce week-end, il va enchaîner avec les Boucles Drôme-Ardèche. “Ce sera très dur. Il faut assimiler les jours de course en début de saison". 



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