Francesco BUSATTO

Wanty-ReUz-Technord

2e

« Honnêtement, j'ai cru pouvoir faire le doublé Liège Espoirs - Flèche Ardennaise. Je suis donc un peu déçu. Il n'y avait pas assez de distance entre le dernier virage et l'arrivée pour aller chercher Menno Huising. J'ai pu dépasser deux coureurs, mais pas le troisième.

Les 50 derniers kilomètres étaient vraiment très difficiles et Stockeu est une côte vraiment très dure pour terminer. J'ai pu accrocher le bon groupe de 5-6 coureurs. J'ai essayé d'attaquer dans la descente même si j'étais conscient qu'en arrivant avec eux j'avais de bonnes chances de l'emporter au sprint.

Je trouve que le parcours est plus difficile que Liège-Bastogne-Liège Espoirs. Ici, ce sont vraiment les jambes qui parlent, et pas la stratégie. Avant la course, je n'étais pas très rassuré de ma condition car je reprenais la compétition. Maintenant, mes prochains objectifs sont les manches de Coupe des Nations à venir et le Tour d'Italie ».

F. BUSATTO

Roman ERMAKOV

MebloJOGI Pro-Concrete

13e

« Je pensais que la victoire était possible. J'espérais aller jusqu'au bout. Mais dans la dernière côte, Stockeu, j'étais complétement mort et les gars revenaient de l'arrière. Je suis malgré tout content de ma prestation.

Je connaissais la région et certaines des côtes. Cette course est évidemment plus difficile qu'Aubel-Thimister-Stavelot l'an dernier chez les Juniors.

C'était une bonne situation pour moi de pouvoir aborder les difficultés dans une échappée. C'est difficile pour moi de savoir si j'avais plus de chances de faire un bon résultat en restant au chaud dans le peloton. J'ai craqué un peu trop à la fin pour espérer un Top 10 ».

R. ERMAKOV

« Je suis satisfait de ce résultat (Giulio Pellizzari 4e et Alex Tolio 5e, NDLR). On aurait pu décrocher encore quelque chose de mieux mais terminer avec deux coureurs dans les cinq premiers, c'est ça qui compte.

Notre stratégie en début de course, c'était de placer un coureur devant. C'est ce que l'on a fait avec Alessio Nieri. Ensuite, on était tranquille. On a pu attendre que la sélection se fasse naturellement jusque dans le final. Un moment, Alessio était même seul en tête avec Roman Ermakov, mais je me doutais bien que ça rentrerait de l'arrière. Le peloton de chasse était encore trop fourni.

À l'arrivée, Giulio Pelizzari et Alex Tolio ont bien joué leur carte en terminant dans le Top 10. Ils faisaient partie des coureurs sur qui on comptait. Ils l'étaient au même titre qu'Alessandro Pinarello et Alessio Martinelli, mais ils étaient moins en jambes aujourd'hui ».

Mirko Rossato