Tour de la Mirabelle - Et. 1 : Les réactions

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Yoeri Havik (Pays-Bas Piste) a remporté au sprint massif, ce vendredi, la première étape du Tour de la Mirabelle (2.2), courue sur 160,2 kilomètres entre Verdun (Meuse) et Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle). Le Néerlandais a devancé Tobias Müller (Rad-Net Oßwald) et Djordje Djuric (Adria Mobil - voir classement).

Retrouvez les réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée.

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Portrait de Mauro VERWILT

Leader de la combativité

« C’était dur, il y avait beaucoup de vent. Je n’étais pas très bien. On est parti d'un peu trop loin pour aller au bout. Je suis un peu partagé à l’arrivée. J'ai le maillot de la combativité sur cette première étape, c’est bon pour le moral d'avoir un maillot. J’espère bien récupérer pour l’étape de demain (samedi) avec les différents cols.

On s’est bien organisés mais à quatre ce n’est pas facile. Les relais reviennent souvent et c’est difficile de récupérer. Ça a été toute la journée plein pot. À la fin, avec le vent, c’était vraiment dur. Même si on a eu 2’20 d’avance, je savais que dans le peloton avec 20 équipes, il y aurait beaucoup de coureurs pour rouler. C’était difficile de réussir à jouer la victoire avec une échappée aujourd’hui ».

Portrait de Nicolas BREUILLARD

Échappé

« Ça a longtemps bagarré. Dans le GPM (la côte de Douaumont, NDLR), c’est monté un peu vite. Tout le monde était à fond et au sommet, tout le monde s’est regardé. Je suis offensif, je n’ai pas peur de faire des efforts donc je suis passé à l’attaque. On a réussi à partir à quatre. C’était trois costauds avec moi. J’ai vu les gaziers, je me suis dit « il va falloir que je m’accroche ». On a bien roulé, on s’est bien entendu. En haut du deuxième GPM, ils ont décidé d’en remettre, j’étais un peu a fond. J’ai passé un sale moment mais c’est le vélo. J’aime bien ce genre d’effort, je n’ai pas peur de le faire et je ne regrette pas du tout.

J’attends de faire des résultats, de voir ce que ça peut donner au classement général. Demain (samedi), c’est peut-être un peu trop dur pour moi mais il va falloir s'accrocher. Si les jambes sont bonnes tant mieux sinon ce n’est pas grave, je viserai l’étape de dimanche qui me correspond mieux. Je pense que le niveau ici est semblable à celui d’une grosse course Élite. Il y a l’Alpes Isère Tour en ce moment donc ça fait du monde en moins. Je pense que sur une Élite ça roule tout aussi vite mais c’est sûr que le niveau est plus homogène.

Mon début de saison a été laborieux. Je suis sur une bonne dynamique. J’enchaine bien, je suis devant sur quasiment toutes les courses. J’aime bien faire la course, on me le reproche parfois mais moi c’est comme ça que j’aime courir. La forme est là, petit à petit ça vient, c’est comme ça qu’on progresse ».

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