Tom Donnenwirth : « La progression est là »

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Tom Donnenwirth a vécu un week-end de la Pentecôte faste. Le sociétaire du SCO Dijon-Team-Materiel-velo.com est tout d'abord monté sur le podium du Tour de la Mirabelle (voir classement). “Au début, le général n’était pas forcément un objectif, on avait plusieurs cartes. Mais j’étais bien placé tous les jours. Je suis super content, je ne pouvais pas rêver beaucoup mieux“, se réjouit au micro de DirectVelo l’athlète de 25 ans. Après avoir récupéré le maillot de meilleur grimpeur le premier jour, il a mis sur orbite, le lendemain, son coéquipier Quentin Bezza. “Il m’a demandé de lancer aux 500 mètres. Je l’ai placé jusqu’aux 200. Il a fait un gros sprint jusqu’à la fin. Il était très fort, il mérite sa victoire“.

Le dimanche, lors de la troisième et dernière étape, Quentin Bezza lui a rendu la pareille. “Il m’a lancé le sprint pour que je sois bien placé et que je puisse obtenir ce podium au général. C’est un super week-end pour le club. C’est très significatif. Il ne faut pas oublier les autres qui ont fait un beau travail. L’équipe est hyper soudée, ça se reflète sur les résultats“. Ce lundi, lors de Paris-Troyes, il était de nouveau aux avant-postes. “C’était une journée super longue après le Tour de Mirabelle, on était tous un peu fatigués. Une échappée s’est formée au bout de 1H30. Lucas Beneteau était devant. On a profité d’une descente avec (Gwen) Leclainche pour sortir en contre. On est revenu sur (Robert) Scott et à trois, on a réussi à opérer la jonction. Ça nous a demandé pas mal d’énergie“.

« LE SCOD M’A FAIT VENIR POUR CES COURSES-LÀ »

Tom Donnenwirth s’est donc retrouvé dans un groupe de tête de 16 unités avec son collègue Lucas Beneteau. “Il y avait beaucoup d’attaques et j’ai réussi à m’isoler un moment à l’avant. J’ai fourni beaucoup d’efforts, je l’ai payé sur la fin“. À environ 20 kilomètres du terme, il a imprimé le tempo au pied d’une bosse. “Je savais que j’allais péter. J’ai dit à Lucas que c’était le moment d’attaquer, tout le monde était un peu à bloc. C’est ce qu’il a fait. Puis les Wagner ont contre-attaqué“. Son coéquipier a terminé dans le Top 10 (voir classement), tandis que lui a fini à plusieurs minutes. “Je n’avais plus rien dans les chaussettes. J’ai fait ce que je pouvais. Il me manquait un peu de fraîcheur. Mais c’est satisfaisant d’être à l’avant sur une belle course comme ça. En plus, ce n’était pas forcément un terrain qui m’avantageait avec le vent et les bordures. L’année dernière, je faisais encore des courses en 2e catégorie. La progression est là“.

L’ancien pensionnaire de Pau Vélo 64 apprécie que le mercure se soit récemment mis à grimper. “Quand il fait froid, je n’ai pas de super sensations. La forme vient petit à petit avec la chaleur, ça s’est vu à la Mirabelle“. Après le Championnat de Bourgogne-Franche-Comté ce week-end, à Selongey (Côte d’Or) non loin des terres du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com, Tom Donnenwirth aura de nombreuses occasions de se distinguer au Tour du Beaujolais, au Tour du Pays de Montbéliard et au Tour du Pays Roannais avec le Championnat de France intercalé. “Ce sont des courses par étapes que j’affectionne et qui me correspondent. Apparemment, il y aurait de beaux cols au Beaujolais. Le SCOD m’a fait venir pour ces courses-là. Je suis satisfait de mon choix d’être venu dans l’est de la France. Dans le sud-ouest, ce n’était pas toujours évident de trouver des courses, il fallait faire beaucoup de voiture“.

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