Tour du Pays Roannais - Et. 2 : Les réactions

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Antoine Aebi (Charvieu-Chavagneux IC) a remporté, ce samedi, la deuxième étape du Tour du Pays Roannais (Élite Nationale), courue sur 145 kilomètres autour de Pouilly-sous-Charlieu (Loire). Le Suisse a devancé Simon Combes (Cross Team Legendre) et Tom Donnenwirth (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com). Antoine Aebi devient du même coup le nouveau maillot jaune de leader (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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3e de l'étape à 2" - 2e du général à 2''

« J’ai bien couru tout au long de l’étape. On a pris un coup d’avance avec un bon groupe. Ensuite, c’est revenu un peu de l’arrière. Je crée l’échappée qui part à 40 kilomètres de l’arrivée dans la bosse avec un gars de Vaulx-en-Velin (Alexandre Léonien, NDLR). Après, on se retrouve assez vite à trois avec Baptiste Huyet et Simon Combes. Deux gars reviennent de derrière, puis (Artus) Jaladeau sur la fin. On a bien collaboré.

Dans le final, je commets une petite erreur. Je voulais un peu jouer mais je n'avais pas du tout reconnu le dernier kilomètre. Je ne savais pas que c’était aussi technique, j’ai laissé une petite cassure et personne n’a voulu la boucher. C’est comme ça qu’il a pu aller chercher la gagne. J’ai l’impression que je ne sais pas gagner cette année. Généralement, je suis très satisfait de ce genre de place sur des courses comme ça. Là, c’est la frustration qui l’emporte. En plus, il y a une petite cassure et je ne prends pas le maillot jaune. J’espère que je récupérerai ces deux petites secondes dimanche ».

Portrait de Artus JALADEAU

5e de l'étape à 2" - 3e du général à 2''

« En passant sur la ligne au dernier tour, je me suis dit que c’était foutu et que ça n’allait jamais rentrer. Quentin Bezza venait me chercher à chaque fois que je sortais. Je me suis dit que ça allait être compliqué. Je savais qu’il fallait attendre la partie la plus dure pour boucher le trou. Dans la descente, juste avant les difficultés, j'ai attaqué de l’arrière. À partir de ce moment-là, je n’ai pas réfléchi. J’ai attendu trois mecs. Dans la dernière bosse, je les apercevais devant et je savais qu’il fallait que je mette tout ce que j’avais pour pouvoir revenir afin de ne pas perdre de temps au général. C’est un peu bête pour l’étape. Je voulais tenter le coup du kilomètre comme lors du Tour du Gévaudan où ce n’était pas loin de passer. Finalement c’est arrivé plus vite que ce je pensais et aux 500 mètres, les places étaient déjà figées.

J’aurais pu perdre une minute à l’arrivée. Finalement je termine quasiment dans le même temps. Ça reste une journée positive. Je n’avais pas de bonnes sensations toute la course. Au troisième tour, j’ai même cru que j’allais sauter, mais ça a bien répondu quand j’ai tout mis. Je suis venu ici avec beaucoup d’ambitions. Je suis là pour jouer le général. J’ai terminé 4e au Tour de la Manche et 3e sur le Tour du Beaujolais où j’ai réussi à remporter une étape. Aujourd’hui, je suis présent pour la victoire d’étape et je suis toujours placé pour le général. Je donnerai tout demain pour prendre ce qu’il y a à prendre ».

Portrait de Eliote PONCHON

10e de l'étape à 2' - 13e du général à 2'

« Je suis un peu déçu de ne pas avoir pu tenir le groupe de tête. Je suis à la fois loin et pas loin de la victoire. C’est frustrant mais c’est quand même positif. Je suis dans le Top 10 sur une belle course. On est parti dès le premier tour, ça a été difficile. Je me sentais bien. J’ai fait quelques efforts en plus pour aller chercher les points du maillot de meilleur grimpeur. Je montre que je suis en forme. Je reste en course pour le général. Je prouve que je peux régler un sprint, même si ce n’était pas un massif. C’est une très bonne journée.

La course est très belle. Quand j’étais petit, je venais la voir en spectateur. Je ne l’avais pas cochée en début de saison comme un objectif premier. Maintenant que la forme est là, je mets tout en œuvre pour essayer d’être devant. L’équipe me fait confiance. On n’a pas un vrai leader comme Rémi (Capron) revient de blessure. J’essaie de faire du mieux possible pour le club. Il va falloir passer un cap pour obtenir un Top 5 ou un podium ».

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