Ben Askey : « Je vois le chemin à suivre »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Ben Askey possède les mêmes caractéristiques que son frangin Lewis qui évolue dans la WorldTeam Groupama-FDJ. “C’est un Flandrien anglais dans la lignée de son grand-frère. Il aime les pavés, le vent, les conditions difficiles, les courses en Belgique ou dans le nord de la France“, décrit au micro de DirectVelo son directeur sportif Jérôme Gannat.

Le sociétaire de Groupama-FDJ Continental échange régulièrement avec son aîné. “On parle beaucoup. C’est bien qu’il soit dans le WorldTour, je vois le chemin à suivre. Ça m’aide et c’est une bonne source de motivation“. Mais le Britannique de 19 ans ne veut pas précipiter les choses. “Le but de cette première année Espoir est surtout de progresser et d’apprendre. La saison prochaine, je viserai des résultats“. Jérôme Gannat confirme. “Pour l’instant, il est dans une phase d’apprentissage. Il doit prendre un peu de volume et d’endurance. Il s’améliore beaucoup depuis qu’il est chez nous. L’année prochaine, il pourra performer sur la Kattekoers/Gand-Wevelgem et Paris-Roubaix“. C’est justement sur ces deux épreuves qu’il a obtenu ses meilleures références avec un Top 10 et un Top 20 (voir sa fiche DirectVelo).

« IL FROTTE ET VIRE TRÈS BIEN »

L’habitant du nord de Birmingham a commencé par le VTT et le cyclo-cross dès l’âge de quatre ans. “Je vivais à côté d’une forêt. Je me suis mis à la route deux-trois années plus tard“. Il continue à pratiquer ces deux disciplines. “L’hiver dernier, j’ai fait Ruddervoorde et Koppenberg mais j’étais très fatigué après ma saison Junior. Cette fois-ci, je vais un peu me reposer à l’automne et ne pas reprendre dans les labourés avant décembre. Ce sera surtout dans l’optique de me préparer pour la route même si j’espère bien sûr avoir des résultats“.

Ben Askey est habile sur son vélo sur la route. “Il frotte et vire très bien. Il est plus puncheur que sprinteur mais il a une pointe de vitesse pour les sprints techniques ou en faux-plat. Mais pour le moment, on ne l’a pas mis dans cette position. Il doit préparer le sprint pour Noah (Hobbs)“, explique Jérôme Gannat. Fin juillet, son coureur a parfaitement effectué sa mission à l’occasion de la quatrième étape  du Tour Alsace. “On a bien contrôlé dans les 10 derniers kilomètres. J’étais fort à la fin même si je n’avais jamais parcouru plus de 200 kilomètres, j’ai bien emmené Noah et il a fini 2e“. Durant tout le mois d’août, il va s’entraîner à Besançon. “J'aurai des courses d’un jour jusqu’à Paris-Tours avec entre-temps, une épreuve par étapes, le Tour of South Bohemia".

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