La Groupama-FDJ ne pouvait pas mieux faire

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

La Groupama-FDJ était doublement ambitieuse pour la dernière étape du Tour Poitou-Charentes (2.1). 2e du classement général à six secondes du maillot blanc de Soren Waerenskjold, Bruno Armirail pouvait rêver renverser la course et décrocher son premier succès final sur une course par étapes. Le sprinteur de l’équipe, Paul Penhoët, pouvait pour sa part légitimement espérer enlever un deuxième succès après avoir déjà levé les bras 48h plus tôt à Bressuire (Deux-Sèvres).

Lorsque le leader norvégien de la course a été victime d’une crevaison au pied de la dernière difficulté, Bruno Armirail s’est un temps retrouvé leader virtuel de l’épreuve. Mais malgré un vélo trop petit pour lui (lire ici), le Scandinave est parvenu à rentrer très vite sur le peloton en faisant une grosse impression. “L’objectif était de durcir dans la dernière montée. Il a eu un problème à ce moment-là. Je ne pouvais pas attendre, c’était la course, je n’allais pas attendre les trois derniers kilomètres pour y aller…”, s’excuse presque Bruno Armirail au moment de revenir sur ce final. “Mais il était costaud car apparemment, il est revenu facilement. Je me doutais qu’il serait très compliqué de faire la différence, ça n’arrive jamais sur cette dernière étape du TPC. La côte n’est pas assez dure, c’est 500 mètres et après, c’est tout plat avec vent de face… Face à tout un peloton qui a des intérêts pour une arrivée au sprint, c’est trop difficile… Ce n’était pas un mano a mano”, regrette le Pyrénéen. 

PAUL PENHOËT N’AVAIT PAS LES JAMBES

Alors, dans les trois derniers kilomètres, et une fois Soren Waerenskjold de retour dans le paquet, la Groupama-FDJ s’est reconcentrée sur la possibilité d’une seconde victoire d’étape avec Paul Penhoët. Malheureusement, ce dernier n’était pas au top ce vendredi. “Je n’avais pas de super sensations toute la journée et ça s’est confirmé sur le circuit final. Je n’avais pas les jambes. Je voulais lancer mon sprint aux 150 mètres mais au final, je n’ai pas eu les jambes… Des gars ont lancé avant moi et je n’ai pas pu remonter”, concède celui qui termine tout de même sur le podium de l’étape (voir classement).

Finalement, Bruno Armirail termine donc 2e du général, comme en 2021. “Je n’étais pas là pour faire 2. C’est correct, c’est bien de gagner une étape. Mais j’attendrai encore pour gagner un général, ça me passe sous le nez pour six secondes…”. De son côté, Paul Penhoët se satisfait d’avoir encore emmagasiné un maximum d’expérience pendant quatre jours, avec une victoire d’étape à la clef. “J’ai pu enchaîner les sprints et c’était vraiment bien. On apprend beaucoup sur le terrain, dans chaque sprint. Il y avait des conditions de sprint différentes à chaque fois : un sprint à l’usure, un très dur, un autre très technique… C’est comme ça qu’on apprend le mieux”. Après le succès final du Suisse Stefan Küng l’an passé, la Groupama-FDJ a encore joué un rôle majeur sur cette édition 2023 du TPC.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Bruno ARMIRAIL
Portrait de Paul PENHOËT