L’EC Saint-Étienne a terminé la Coupe de France N1 avec zéro point au compteur à l’issue de la dernière manche, le Grand Prix de Fougères, la semaine dernière (voir classement). “On savait que ça allait être une année un peu difficile et de transition avec le départ de certains cadres comme Rémi Capron, Siim Kiskonen et Léo Boileau qu’on n’a pas réussi à remplacer. On a une équipe un peu juste et tendre cette saison. Au Chrono 47, on a fait le choix de mettre une équipe très jeune“, explique à DirectVelo Maxime Larue, le directeur sportif.

Rapidement, il n’a pas pu compter sur l’une de ses recrues, le Norvégien Vebjorn Ronning, qui est reparti au bout d’une semaine. “Il n’était pas bien dans sa tête. On l’a perdu dès le début“. Puis Emanuel Chaillan a subi une lourde chute à l’entraînement au début de l’été et il est indisponible jusqu’à la fin de l’année. “Il s’est fait opérer d’une rupture des ligaments croisés. Il nous a manqué sur les dernières manches de la Coupe de France N1, mais ça n'explique pas tout“. Le club ligérien a remporté quatre épreuves Toutes Catégories. “Notre objectif est d’essayer de s’imposer sur une Élite Nationale ces prochaines semaines. On a fait une saison moyenne, mais par rapport à notre niveau, on n’est pas ridicules. Les 28 N1 ont des profils très différents“.

L’EC Saint-Étienne Loire peut toujours compter sur un gros centre de formation. “On a investi pas mal sur la jeunesse. On a près de 230 licenciés dont 120 jeunes de moins de 18 ans et 50 en école de cyclisme. On ne met pas que l’argent sur la N1. La conjoncture n’est pas évidente. Cependant, on a une gestion rigoureuse et on n’a pas mis la structure en péril“. Maxime Larue ne s’imagine tout de même pas descendre en N2 en 2024. “L’objectif est de repartir en N1. D’après nos calculs, on est 17e au ranking des N1. On est dans les clous, on n’est pas inquiets, mais on attend bien sûr un classement officiel“. Des coureurs expérimentés seront recrutés dans la perspective de la prochaine saison pour étoffer l’effectif. “On a vu qu’on avait besoin de cadres qui font des saisons complètes avec un gage de résultats. Mais il ne faut pas oublier qu’on est dans une région très dense“.