Arnaud Démare : « Un gros soulagement »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Arnaud Démare tient son premier succès avec Arkéa-Samsic. Le Picard s’est imposé ce dimanche sur le Tour de Vendée (voir classement). “Je suis très content de gagner ma première course avec Arkéa. C’est un gros soulagement et beaucoup d’émotion après les galères que j’ai connues ces derniers mois. Je n’ai pas eu de réussite depuis que je cours sous ces nouvelles couleurs. J’ai eu de nombreux pépins, je n’ai pas vraiment pu m’exprimer. J’ai seulement eu quatre occasions. Les autres fois, soit j’ai crevé, soit je suis tombé. La roue tourne, ça va faire du bien à mon épouse et à tout mon entourage. Ce n’était pas facile pour tout le monde. Je remercie Manu (Emmanuel Hubert, le manager de l’équipe, NDLR) de sa confiance au 1er août“, confie-t-il au micro de DirectVelo.

L’athlète de 32 ans a pu compter sur le soutien sans faille de ses coéquipiers. “Ils ont cadenassé à eux seuls la course. On n’a pas du tout eu d’aide. Ils m’ont vraiment impressionné et m’ont fait mal à la gueule sur le circuit final. Ils ont fait un numéro. J’étais un peu inquiet, je me disais qu’ils laissaient trop de cartouches. Finalement, ils ont assuré. Ils m’ont très bien emmené au sprint“. Il n’avait plus qu’à finaliser le travail. “Aux 300 mètres, au moment de lancer, je suis un peu gêné. Je n’ai pas trop eu d’ouverture. J’attendais vraiment de pouvoir produire mon effort. Je savais que c’était long jusqu’à la ligne. Les 100 derniers mètres étaient vraiment difficiles. Paul (Penhoët) a fait un super effort, il a pris quelques longueurs d’avance. Mais j’ai encore pu accélérer pour le doubler dans les 50-100 derniers mètres“.

Arnaud Démare ne voulait pas décevoir ses collègues. “Ça me tenait à cœur de réussir, j’avais peur de me louper. J’avais cette tension et cette envie en moi. Je suis un gagneur, je me mets la pression. C’est ma 94e victoire, je suis content de pouvoir la leur donner“. Il s’agissait aussi de son premier succès au Tour de Vendée. “J’ai gagné beaucoup de courses en fin de saison comme Isbergues, l’Eurométropole, Binche et Paris-Tours… Il manquait le Vendée et Paris-Bourges. Désormais, je l’ai au compteur. Il reste à inscrire Paris-Bourges à mon palmarès et je pourrai dire que j’ai gagné toutes les épreuves françaises de fin d’année. C’est un beau challenge“. Le rendez-vous est donné jeudi prochain dans la localité berruyère.

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