Amandine Fouquenet était partagée ce dimanche à l’issue de son premier Championnat d’Europe chez les Élites. “C’est mitigé”. La faute à un “départ de merde”, comme il y a une semaine à la Coupe du Monde de Maasmechelen. “Quand j’ai du monde devant sur la ligne, c’est assez compliqué. Ça dépend aussi des filles qui sont devant. Je me suis fait enfermer. Je crois que j’étais dernière”, rapporte-t-elle à DirectVelo.

La Bretonne, qui s’est ensuite retrouvée dans le trafic, a payé l’effort consenti pour remonter des places. “Ça m'a un peu coûté au milieu de la course”. Mais elle est parvenue à faire un joli dernier tour. “Sur la fin, c’était mieux. Je peux remercier le public. Franchement, ça met des frissons. J’ai eu beaucoup d’encouragements. Je pense que ça doit jouer quand les autres doivent entendre mon prénom… Je suis heureuse d’avoir eu autant de monde pour moi. Je les remercie”.

« UN TOUT AUTRE CIRCUIT »

La sociétaire d’Arkéa Pro Cycling, première française à l’arrivée, a pris place dans le Top 10 (voir classement). “Je suis satisfaite pour ma première année chez les Élites. On se demande toujours si on aurait pu faire mieux mais la course s’est passée ainsi”. Elle n’a aucun regret. “J’ai réussi à me remotiver. C’est plus facile quand on double du monde que l’inverse”.

Le circuit du Coët-Roz correspond parfaitement à ses qualités. En 2021, elle avait obtenu à Pontchâteau le titre de Championne de France Élites mais le terrain était bien différent. “On ne s'attendait vraiment pas à ça. Vendredi, lors de la reconnaissance, c’était un tout autre circuit. C’était sec, j’aimais vraiment bien. Là, on avait la boue. J’aime bien aussi mais ça commençait à coller. Ce n’est pas ce que je préfère mais les conditions sont les mêmes pour tout le monde”. Et elles lui ont plutôt réussi.