Aurélien Kayser a eu besoin de souffler

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Aurélien Kayser a mieux terminé la saison 2023 qu’il ne l’avait commencée. “Surtout en fin de saison où j’ai retrouvé un niveau convenable”. L’Alsacien alors à l’UC Haguenau a tout de même été frustré de ne pas pouvoir disputer des courses plus prestigieuses lors des derniers mois de l’année. “Je n’avais pas l’équipe pour m’inscrire sur de grosses courses, pour me frotter aux meilleurs. C’est dommage mais j’ai fait avec, il y avait quand même de quoi faire”.

Surtout, il n’a jamais trouvé ses meilleures jambes lors des plus gros rendez-vous de l’année. Une vraie déception. Il a ainsi abandonné le LVM Saarland Trofeo, manche allemande de la Coupe des Nations qu’il disputait avec le comité Grand Est, dès la première étape en ligne. “J’étais au plus bas au mois de juin, c’était le pire moment de la saison pour moi. Je suis également passé à côté sur la Classique des Alpes ou sur des manches de Coupe de France…”. Et avec le recul, il a une explication toute trouvée : “j’ai enchaîné trop de courses en début d’année et je me suis retrouvé cramé. J’ai pris le temps de souffler et lorsque je suis revenu à la compétition, ça allait beaucoup mieux”.

Pour autant, tout n’a pas été négatif pour Aurélien Kayser, loin de là. Avec pas moins de cinq podiums et quinze Top 10 tout au long de la saison, celui qui est toujours suivi par la Groupama-FDJ a eu l’occasion de jouer les premiers rôles très souvent (voir sa fiche DirectVelo). “Le bilan de ma première saison chez les Juniors reste convenable. Contrairement aux années en Cadets, où je me trouvais très bon rouleur, je n’ai pas du tout réussi à m’exprimer sur les contre-la-montre. C’est bizarre… Peut-être que c’est le passage au vélo de chrono, je dois m’habituer. Par contre, j’ai gardé mes qualités de puncheur”, se réjouit celui qui a quitté en septembre l’Alsace pour s’installer à Chambéry, en Savoie, pour ses études de polytechnique. Un changement de région qui a également influencé son choix de club, lui qui avait un temps imaginé porter le maillot de La Motte-Servolex. “Rejoindre Villefranche est très intéressant pour moi. J’aurai un gros calendrier et beaucoup de très belles courses avec eux. C’est l’un des meilleurs clubs de France actuellement”

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