Loris Rouiller : « Il reste quelques détails à régler »

Crédit photo Hervé Dancerelle / DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle / DirectVelo

Du pareil au même pour Loris Rouiller. Déjà 20e à Maasmechelen fin octobre, le Suisse a terminé exactement à la même place, dimanche, lors de la quatrième manche de Coupe du Monde disputée à Troyes, dans l’Aube (voir classement). DirectVelo a profité de ce rendez-vous hexagonal pour faire le point avec l’athlète de 23 ans. Entretien.

DirectVelo : Comment as-tu vécu cette manche troyenne ?
Loris Rouiller : J’ai pris un excellent départ. C’était important sur ce circuit. J’ai fait le premier tour à bloc, un peu trop peut-être car j’ai fait une erreur technique qui m’a fait dérailler. Le temps de remettre ma chaîne, j’ai dû repartir aux alentours de la 25e place. J’ai essayé de revenir rapidement. Mais après un départ déjà soutenu, il m’a fallu prendre un peu de temps pour souffler. Je me suis retrouvé dans un faux rythme. C’est un peu malheureux car Troyes est un parcours que j’apprécie et si j’avais pu être dans le groupe juste devant moi, je pense que j'aurais pu jouer le Top 10. J’ai des regrets mais l’important est que je me sens bien et que la forme va dans le bon sens.

Tu avais commencé fort la saison aux États-Unis avec ta 11e place à Waterloo !
Oui, c’était le but de commencer fort puis de faire une petite redescente. Je sors de deux semaines d’entraînement et je suis un peu fatigué. Il faut avoir ces périodes d'entraînement. Je ne suis pas allé à l’épreuve de Dendermonde la semaine dernière, mais à partir de maintenant je vais enchaîner beaucoup de manches de Coupe du Monde, mais sans doute pas la période des Fêtes. Ça fera beaucoup de voyages avec pas mal de fatigue. Il faut faire les choses par étapes et rester calme.

« FAIRE PREUVE DE PATIENCE »

Cet hiver, tu as rejoint Heizomat après l’arrêt du Cross Team Legendre… 
Je suis content d’avoir signé dans cette équipe allemande. Ils sont très bien organisés, c’est professionnel, le matériel est super. Je n’ai pas d’excuses pour performer. La saison de cross est courte et longue à la fois car il y a beaucoup de courses à disputer. On sera vite à la fin de la saison, j’en ai conscience. Je vise le Championnat national et le Mondial. Je travaille dur pour ça et j’y crois. Il faut simplement faire preuve de patience. 

Tu as moins couru sur route en 2023. Comment as-tu abordé cette saison de cross ?
Avec le changement d’équipe, ça a été un peu compliqué. J’ai été sans équipe pendant un petit moment… J’ai aussi eu d’autres changements dans ma vie, ce sont des adaptations qui coûtent de l’énergie. Je suis très content de mon début de saison, d’avoir pu passer cinq semaines aux États-Unis, de faire de bonnes courses et d’enchaîner fort en Europe avec un victoire en Allemagne et une 3e place sur ma première course. Pour l’instant, les circuits plus roulants me conviennent mieux car il me manque encore un peu de force mais j’y travaille. Ça va dans le bon sens. Simplement, il reste quelques détails à régler mais ça va le faire d’ici la fin de saison ! 

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