Aurélien Costeplane fait partie des coureurs expérimentés du peloton N1. En e-cycling, il est un nouveau venu. Comme beaucoup, il a découvert Zwift pendant le confinement, mais la discipline ne l’a pas intéressé tout de suite. Il a fallu attendre cet hiver pour que le coureur de l’OCF Team Legend Wheels se mette à l’e-sport. “Depuis ma reprise mi-octobre, je me suis pris au jeu. Mon pote Romain Malbreil (chargé de projet e-cycling à la FFC, NDLR) m’a proposé de participer à la Coupe de France. Je m’améliore de manche en manche”, explique-t-il au micro de DirectVelo.

Il faut dire que le coureur de 26 ans partait désavantagé en début de compétition. “C’est vraiment très technique. Ne serait-ce que connaître le parcours, ça peut permettre de gagner ou de perdre une course. La même chose pour ce qu’on appelle le draft (l’aspiration, NDLR), j’ai mis pas mal de temps à comprendre qu’on pouvait rester dans le peloton sans faire autant d’efforts”. Heureusement, il a pu compter sur des personnes plus expérimentées, pour l’aider à progresser. “J’ai eu de la chance d’avoir de l’aide de Romain Malbreil, Sébastien Havot ou encore Mickaël Plantureux qui m’ont donné des conseils. Je sens que j’ai bien progressé par rapport aux premiers mois, mais j’ai encore pas mal de marge comparé aux meilleurs comme Sebastien Havot ou encore Geoffrey Millour”.

« JE RESTE COMPÉTITEUR »

Malgré cela, Aurélien Costeplane est loin d’être ridicule sur cette deuxième édition de la Coupe de France. 6e de la deuxième manche, il a terminé sur le podium lors de la troisième manche (voir classement). “Je le fais sans prise de tête, mais quand même avec l’espoir de faire quelques résultats. Je reste compétiteur. Et lors de la dernière manche, j’étais très content de pouvoir jouer avec les meilleurs”. Et l’Occitan ne compte pas s’arrêter là, et aborde motivé les deux dernières manches. “J’espère continuer à progresser. Et si je peux en gagner une, je ne me priverai pas”. Bien qu’il soit performant, Aurélien Costeplane ne devrait pas participer au Championnat de France d’e-cycling pour se concentrer sur la saison route. “Il tombe le même week-end que la course de Puyloubier, alors je pense laisser ma place. Cette année, c’est ma dernière saison sur route. Je veux me concentrer sur ça, prendre du plaisir, et faire du mieux possible”. 

Le licencié du CA Castelsarrasin arrêtera la route en 2024, mais pour autant il n'est pas sûr qu’il range totalement le vélo. “Je vais essayer de garder une activité sportive quand j’arrêterai le haut niveau. Alors pourquoi pas sur Zwift, si j’arrive à le combiner avec mon futur métier. Ça a l’avantage d’être ludique, les courses sont courtes. Ça permet de garder une bonne activité et la même adrénaline”. D’autant plus qu’il lui reste des courses à découvrir comme le Zwift Grand Prix, la plus haute compétition mondiale. “On verra, rien n’est décidé pour le moment. Mais pourquoi pas faire de cette ligue un objectif, dès la saison prochaine. J’aimerais bien essayer, ne serait-ce que par curiosité, et pour découvrir le meilleur niveau mondial”. Fin de carrière ou début d'une nouvelle ? Réponse fin 2024.