Julien Simon : « Profiter à bloc »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Après sa bonne saison 2022, Julien Simon s’était mis en tête d’arrêter sa carrière fin 2024. “Je voulais choisir quand j'arrêterai. Mais ça a été chaud jusqu’au bout entre guillemets pour refaire un an. Maintenant que j’ai réussi à resigner une année, je savais que c’était la dernière depuis septembre-octobre”, indique-t-il à DirectVelo. Il a choisi de l’annoncer la semaine passée, avant de débuter sa saison à Valence. “C’était un petit soulagement de le dire même si les proches et les amis étaient au courant depuis un moment. Je l’ai dit avant le début de la saison pour me dire que j’irai sur les courses pour la dernière fois”.

Maintenant, le puncheur de TotalEnergies peut se concentrer sereinement sur le début de saison “avec de l’ambition, du plaisir et pas mal de choses à faire collectivement. Cette carrière est passée vite. C’est pour ça que j’ai envie de profiter à bloc”. Il ne ressent pas encore de nostalgie. “J’aurai plus d’émotions lors des dernières épreuves. Là, je suis plus sur la course du moment”. 

« ÊTRE ACTEUR »

Outre l’idée de transmettre et d’aider ses coéquipiers, Julien Simon compte bien finir en beauté. “Gagner, ce serait la cerise sur le gâteau. Je veux être acteur, être là dans le final... Je veux rejouer la gagne et surtout garder cette notion de plaisir”. L’envie est là, l’hiver a été bon. “Quand les bonnes bases sont bâties, ça paye forcément à un moment donné de la saison”. Après l'Espagne, il va continuer de profiter du soleil, en Arabie Saoudite et au Rwanda. “Après, j’aurai un programme un peu plus normal en mars-avril-mai avec la Coupe de France. Concernant les épreuves WorldTour, ça dépendra des invitations. Ça restera un programme traditionnel sans Grand Tour”.

Plusieurs choses le rendent fier avant de tourner la page, notamment d’avoir eu une longue carrière. “Ce n’était pas gagné lors de ma première année pro où c’était compliqué. Je pensais même arrêter au bout d’un an, reconnaît le coureur passé pro en 2008 au Crédit Agricole. Si on m’avait dit que j’aurais fait 10 ans, je signais tout de suite. Alors 17 ans, c’est plus qu’espéré”. Autre fierté, être resté lui-même jusqu’au bout. “J’ai fait avec mes moyens, avec ce que j’ai pu. On peut toujours faire mieux mais je suis content de ce que j’ai fait et il y a encore cette saison à faire”.

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